Deuxième quadrimestre, 30 heures de théorie.

Second quadrimestre
le mardi de 08:30 à 10:30 au 38 Botanique D15

Français.

1) Acquérir les bases d'une culture générale sur l'histoire des médias analogiques et numériques (presse, radio, télévision, cinéma, ordinateur, internet, téléphone mobile).

2) Acquérir des clés de compréhension des dynamiques sociales, culturelles, politiques, économiques et technologiques qui ont contribué à l'émergence et à l'évolution des médias.

3) Développer un regard critique sur les transformations du paysage médiatique (y compris les transformations numériques) et leurs dimensions sociales, culturelles et politiques.

4) S'initier à la réalisation d'une production audiovisuelle d'éducation aux médias et/ou de vulgarisation scientifique.

Aucun

Pour le programme de Bachelier en information et communication :

Pour le programme de Bachelier en sciences politiques, orientation générale :

Pour le programme de Bachelier en sociologie et anthropologie :

L'UE fournit un ensemble de repères socio-historiques sur l'émergence et l'évolution des médias « analogiques » et « numériques ». Les aspects sociaux, culturels, politiques, économiques et technologiques de l'histoire des médias (et des publics) sont abordés. Il s'agit à chaque fois de situer les médias (et leurs publics) dans un contexte multidimensionnel qui façonne leur évolution (on peut penser, par exemple, au contexte politique ou à l'innovation technologique) mais sur lequel ils agissent également.

L'UE propose également aux étudiant·es de s'initier à la réalisation d'une production audiovisuelle ou multimédia d'éducation aux médias et/ou de vulgarisation scientifique.

L'UE met en œuvre deux méthodes d'enseignement :

1) Les étudiant·es seront amené·es à lire de manière approfondie un portefeuille de textes sur la socio-histoire des médias. Cette lecture se fait d'abord de manière individuelle. Ensuite, lors des séances de cours (présentielles ou distancielles), les étudiant·es s'entraident pour répondre collectivement à une série de questions (guide de lecture fourni préalablement) visant à structurer leur compréhension des textes. Elles et ils peuvent utiliser librement les ressources disponibles sur internet (les cours présentiels se font dans une salle informatique). Moodle sera utilisé pour partager ces ressources à l'échelle de la classe dans son ensemble.

2) Les étudiant·es réuni·es en petits groupes (le cas échéant en distanciel) seront également amené·es à réaliser une production audiovisuelle ou multimédia consistant à présenter des textes scientifiques prolongeant l'une des lectures obligatoires de l'UE. Les modalités exactes de réalisation et d'évaluation de ces productions seront précisées en début de cours.

L'UE de Socio-histoire des médias n'inclut aucun cours magistral à proprement parler. Elle mise sur le fait que les étudiant·es travaillent les supports de cours de leur côté et profitent des séances de cours pour élaborer collectivement une connaissance de « la matière ». La participation active des étudiant·es est donc une condition indispensable au bon déroulement de l'UE et à la réussite de celle-ci.

Un site de cours sur Moodle est utilisé, notamment, pour la communication entre l'enseignant et les étudiant·es, et le partage de ressources pédagogiques.

L'évaluation comprend deux volets :
1) un examen écrit (60% de la note finale) sur les lectures obligatoires. L'examen peut comporter des questions fermées et/ou des questions ouvertes. Les étudiant·es peuvent disposer des supports de cours annotés pour l'examen. Si la situation sanitaire l'exige, l'examen écrit se passe en distanciel sur Moodle.
2) la réalisation d'une production audiovisuelle ou multimédia qui prolonge et enrichit les lectures obligatoires (40% de la note finale). Les critères exacts d'évaluation seront précisés en début de cours. Ces prestations font l'objet d'une note collective.

L'UE ne peut se dérouler dans de bonnes conditions sans une participation active des étudiant·es aux séances de cours. C'est pourquoi il y a une prise de présence à chaque séance, qu'elle soit présentielle ou distancielle. L'étudiant·e qui est absent·e de façon non justifiée à plus de deux séances obtient la note globale de 0/20 en juin.

La note finale résulte d'une moyenne pondérée des notes obtenues aux deux volets de l'évaluation. Une prestation non présentée est considérée comme une absence et entraîne l'échec de l'UE. En cas d'échec à la note finale, les volets de l'évaluation en échec doivent être représentés.

Les mêmes évaluations qu'en juin s'appliquent en septembre, si ce n'est que :
- la production audiovisuelle est réalisée individuellement sauf si l'ensemble du sous-groupe est en échec, auquel cas la production audiovisuelle est réalisée collectivement ;
- la présence aux cours n'est plus prise en compte.

La liste des lectures obligatoires sera fournie en début de cours.

Bibliographie indicative :

Arnold, K., Preston, P., et Kinnebrock, S. (dir.), The Handbook of European Communication History, Wiley-Blackwell, 2019.

Balbi, G., et Magaudda, P., A History of Digital Media. An Intermedia and Global Perspective, Londres et New York, Routledge, 2018.

Barbier, F., et Bertho-Lavenir,C., Histoire des médias de Diderot à Internet, Paris, Armand Colin, 1996.

Briggs, A., et Burke, P., A Social History of the Media, 4ème éd. revue et mise à jour par E. Ytreberg, Polity, 2020.

Casetti, F., et Odin, R., « De la paléo- à la néo-télévision », in Communications, n°51, 1990, pp.9-26.

De Bens, E., « La presse au temps de l'occupation de la Belgique (1940-1944) », in Revue d'Histoire de la Deuxième Guerre Mondiale, n°80, 1970, pp.1-28.

Eisenstein, E. L., La Révolution de l'imprimé à l'aube de l'Europe moderne, Paris, La Découverte, 1991.

Flichy, P. Une histoire de la communication moderne. Espace public et vie privée, Paris, La Découverte, 1997.

Flichy, P., L'imaginaire d'Internet, Paris, La Découverte, 2001.

Jeanneney, J.-N., Une histoire des médias des origines à nos jours, Paris, Seuil, 1996.

Van den Dungen, P., Milieux de presse et journalistes en Belgique (1828-1914), Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2005.

Les lectures obligatoires peuvent être en anglais.