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la recherche à saint-Louis
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Portrait de Gilles Biaumet,
assistant-doctorant à l'Université Saint-Louis
Gilles Biaumet, Morlanwelzien de son état, est assistant doctorant à Saint-Louis depuis septembre 2013. Qui dit assistant doctorant, dit projet de recherche doctorale.
La thèse de notre jeune chercheur s’intitule : « Quel est le rôle des acteurs privés de la sécurité civile dans la gouvernance du policing dans les situations de post-conflit et de fragilité ? Cas comparés de villes-capitales de l’Afrique des Grands Lacs ». Dans ce projet, Gilles s’interroge sur la place, le rôle et la mission des sociétés de gardiennage, en tant qu’acteurs de la mise en œuvre de la sécurité dans ces pays d’Afrique sortant de conflits armés importants. De courts séjours au Burundi et au Rwanda, dans le cadre de sa collaboration avec le GRAPAX (Groupe de Recherche en Appui aux Politiques de Paix), lui ont permis d’étoffer son projet. « Ce qui m’a d’abord étonné là-bas, c’est cette présence massive d’agents de sécurité, à l’hôtel, dans les rues, partout ! ». Avec l’aide et le soutien de son promoteur, Olivier Paye, professeur en science politique à Saint-Louis, Gilles tente dès lors de répondre à ses propres interrogations et de déterminer les enjeux de ce qui relève d’une marchandisation de la sécurité dans des états qui cherchent à se reconstruire et à répondre aux attentes de leur population.
Gilles n'a pourtant pas toujours su qu'il allait réaliser une thèse et s'engager dans cette voie. Et il avait encore moins envisagé ce parcours à Saint-Louis. C’est en feuilletant le catalogue de l’ULB, après un premier choix d’orientation malheureux, qu’il découvre un programme intitulé "Sciences politiques". Il s'inscrit. Le premier cours de l'année académique 2004-2005 est une révélation. Un cours d'histoire contemporaine avec le professeur José Gotovitch, réputé pour sa pédagogie parfois flamboyante. Passionné, voire même ému en fin de cours, Gilles avait trouvé sa voie ! Un bachelier en sciences politiques, un master durant lequel naît son intérêt pour les questions liées à la privatisation de la sécurité, en plein scandale Blackwater, et un master complémentaire en droit international public plus tard, il entamait son parcours dans le GRAPAX au sein du CRESPO (Centre de Recherche en Science Politique) à l’Université Saint-Louis.
Il a suffi d'un coup de téléphone de la part de sa promotrice de mémoire Barbara Delcourt, pendant le match France-Afrique du Sud, en 2010, pour qu'il mette un pied dans le monde de la recherche. Une première approche plutôt atypique puisqu'il a été engagé dans le GRAPAX en tant que chercheur à 50% certes, mais également en tant que coordinateur exécutif du projet l'autre moitié du temps. Durant deux ans, il remplira ces fonctions et murira, par la même occasion, son projet de thèse.
Il passe ensuite une année à potasser son sujet dans le cadre d'un mandat FSR (Fonds spécial de la recherche), mais garde cependant un lien étroit avec le GRAPAX, pour lequel il remplit des missions de consultance auprès de la coopération belge au développement. Gilles définit ces missions de service à la société comme « très enrichissantes, valorisantes, et motivantes par rapport à un parcours scientifique essentiellement ancré sur du long terme ». En bon chercheur, il souhaite non seulement évoluer dans ce giron universitaire, mais bien sûr aussi mettre sa réflexion au profit du monde extérieur et voir l'impact que cela peut avoir sur la société.
Aujourd'hui assistant à Saint-Louis, il enseigne trois séminaires à destination des étudiants de la Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de la communication, et des étudiants en droit. Il est également à l'origine de la première participation des étudiants du master complémentaire en droits de l'homme au concours interuniversitaire de plaidoirie en droit international humanitaire, organisé par la Croix-Rouge de Belgique. Trois années de participation, quatre prix, trois fois classés. Rien que cela !
Ce passionné de jeux vidéo et de séries contemporaines est intarissable sur les Moot Courts, et notamment sur le concours Pictet, un jeu de rôle sur le droit des conflits armés auquel il a participé durant son master complémentaire à l’ULB, et qui lui a laissé un souvenir extraordinaire. Bassiste à ses heures, ancien scout, Gilles apprécie un retour aux sources de temps en temps. C’est pourquoi il a repris la casquette de responsable de son unité à Morlanwelz. Sortir un peu du giron universitaire pour retrouver ses terres hennuyères.
S’il devait résumer son parcours et la recherche en un seul mot, il choisirait le néologisme « sérendipité », provenant du mot anglais « serendipity », et désignant, notamment, une succession d’heureuses circonstances menant à des résultats inattendus. Son parcours, c’est un peu ça, et ça lui convient très bien ! Reste à leur souhaiter, à sa compagne depuis dix ans et à lui, beaucoup de « sérendipité » pour la suite, et particulièrement dans leur projet actuel de recherche d’une maison à Bruxelles !
A la question « que cherchez-vous toujours sans jamais le trouver ? », Gilles répond du tac au tac en souriant : « la forme le matin » !
Plus d'infos? Gilles Biaumet en quelques dates.
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