Université Saint-Louis - Bruxelles
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Céline Brandeleer, chercheuse en mobilité urbaine

 

Céline Brandeleer est chercheuse en mobilité urbaine. Originaire de Bruxelles, elle recense tout ce qu’il y a à recenser sur sa ville pour pouvoir faire le portrait de la mobilité dans la capitale et en constater l’évolution. Faire le portrait, fouiller, observer, dessiner, décrire, peindre… Céline n’utilise pas sa capacité d’observation uniquement dans son travail. Elle peint, sculpte, dessine, photographie depuis son plus jeune âge. Comme un besoin d’équilibre chez Céline, une balance entre le côté intellectuel de la recherche et le côté manuel des beaux-arts. Puis tant qu’on parle de bon équilibre, Céline fait également partie d’un groupe de « grimpeurs » depuis quelques années. Que ce soit en salle ou en falaise, face à des modèles ou à la société, Céline a la main sûre et le regard aiguisé.

 

Après une année préparatoire aux beaux-arts à Chichester, près de Londres, Céline entame un baccalauréat bilingue français-anglais en sciences politiques à Saint-Louis. Elle poursuit à l’UCL en master en Relations Internationales et en profite pour perfectionner son néerlandais pendant un semestre en Erasmus à Louvain. Pour être sûre de parler et vivre la langue, elle s’implique rapidement dans un kot-à-projet qui vient en soutien à deux étudiantes porteuses d’un handicap lourd. Déjà sensibilisée par les dynamiques et politiques urbaines à l’époque en tant qu’usagère lambda des transports à Bruxelles, cette expérience de « vivre la ville accompagnée de personnes à mobilité réduite » ne fait que conforter Céline dans son choix d’étudier la mobilité, et d’en faire son mémoire.

 

Après ses deux années de master, notre chercheuse a travaillé trois ans en coordination de projets chez « Pour la solidarité », une association qui travaille sur les politiques sociales européennes. Discriminations, logement pour personnes porteuses de handicap, démocratie participative... autant de (vastes) sujets qui seront traités et abordés par Céline durant cette période.

 

En 2014, l’offre d’emploi pour un poste de chercheuse contractuelle à Saint-Louis arrive au bon moment pour notre chercheuse et Céline est engagée, en même temps que Thomas Ermans, géographe, pour travailler au sein du Centre d’études sociologiques (CES) sur les Cahiers de l’Observatoire de la mobilité commandés par Bruxelles-Mobilité. L’équipe du pôle Mobilité du CES (coordonné par Michel Hubert) est en charge de nombreux projets, parmi lesquels par exemple l’étude de l’évolution du partage de l’espace public, l’analyse politique et technique de la télécommande des feux pour les transports publics pour en améliorer l’efficacité, l’analyse des déplacements domiciles – lieux de travail (ou écoles), ainsi que la question de l’utilisation et de la pertinence des « big data » dans toutes ces études sur la mobilité.

 

Céline trouve son bonheur dans la variété des projets menés, mais aussi dans le climat d’interdisciplinarité et de complémentarité qui règne entre collègues. Que ce soit au sein du pôle Mobilité du CES ou du Brussels Studies Institute, où elle participe également à une chaire de recherche sur la mobilité des entreprises avec une dizaine de chercheurs et chercheuses issu.e.s des trois universités USL-B, VUB, ULB.

 

Autres facteurs qui participent au bonheur de notre chercheuse : le dessin et l’escalade. Habituée à la peinture et au dessin sur base de modèles, Céline se lance depuis peu dans la reproduction au fusain de vieilles photos de famille en (très) grands formats. Et quand elle n’est pas à l’œuvre à l’Ecole des Arts d’Ixelles, elle se déplace à la verticale sur des murs d’escalade avec compagnon et amis. Peut-être de quoi lui faire oublier le temps d’une ascension les considérations liées à la mobilité urbaine ?

 

A la question «  Que cherchez-vous sans jamais le trouver ? », c’est une réponse peu commune que la chercheuse nous donne : « L’économe » avec l’explication, et le sourire en coin qui va avec, qu’il lui est déjà arrivé à maintes reprises de le jeter avec les épluchures. Que les lecteurs et lectrices qui sourient se posent la question : à qui n’est-ce jamais arrivé ?

 

Une fois n’est pas coutume, nous terminons ce portrait par une devinette : comment reconnaît-on un chercheur du pôle Mobilité du CES ? A son vélo garé dans le parking. Il semble en effet qu’il y ait une émulation au sein du groupe et que même les nouveaux engagés adhèrent à ce petit signe de ralliement improvisé. Ce qui n’est pas totalement incohérent évidemment.

 

Plus d’infos sur notre chercheuse ? Céline en quelques dates.

 

EF

Publié en juin 2017


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