Université Saint-Louis - Bruxelles
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Portrait de Jean van Zuylen,

assistant en droit privé à Saint-Louis

 

CHAPITRE UNIQUE – DU PORTRAIT DE CHERCHEUR.

 

Art. 1er. De la version latine au droit, il n’y avait qu’un pas. Jean van Zuylen l’a fait. On le dé-code ?

 

Art. 2. "Felix qui potuit rerum cognoscere causas". Ce vers de Virgile, Jean van Zuylen, assistant en droit privé à Saint-Louis, le considère un peu comme une devise. "Heureux qui a pu pénétrer la raison des choses". Une formule qui lui correspond. Commencer ce portrait en latin. Le structurer comme une sorte de texte de loi. Aller un peu dans tous les sens dès le premier paragraphe. Pour ceux qui connaissent un peu Jean, il est inconcevable de le dépeindre de façon classique. Son enthousiasme et la passion qui l’anime sont contagieux, attention !

 

Art. 3. Jean van Zuylen aime le droit. Jean van Zuylen "vit" le droit. Une vocation qui n’était pourtant pas toute tracée. Avec des parents et un frère dans les assurances et une sœur kiné, Jean se destine au départ à l’étude des "classiques". Le latin, il adore ça. Après mûre réflexion, il décide cependant de commencer par le droit. Une branche qui reste littéraire et qui lui offrira peut-être de plus vastes horizons professionnels. Sa première période de blocus, son intérêt pour le droit romain, et un coup de cœur pour le cours de droit consitutionnel délivré par Hugues Dumont le confortent dans ce choix. La rigueur d’analyse et la précision que requiert l’étude du droit ont vite fait de rendre cet amateur de version latine « accro » à cette discipline.

 

Art. 4. Jean s'intéresse de près à la responsabilité civile et effectuera un stage durant sa deuxième année de master dans un cabinet d'avocats spécialisé à Boitsfort. Il aura alors l'occasion de se confronter à la réalité, faite d'expertises, d'audiences, de consultations et de réunions. L'amour de l'enseignement l'emporte cependant quand un poste d'assistant en méthodo lui est proposé à Saint-Louis. En parallèle, il complétera sa formation avec un master complémentaire en "Sociaal Recht" à la VUB. C'est pendant sa deuxième année d'assistant, en 2012, porté par Catherine Delforge, qu'il introduira et développera un sujet de thèse à propos de la notion de force majeure en matière contractuelle. Le droit des contrats. De la responsabilité civile. Le cas de force majeure. La théorie des risques. Avec des parents et un frère dans les assurances, y aurait-il un lien ?

 

Art. 5. En bon passionné qu'il est, ce "droïde de service", comme le surnomme sa famille, est heureux de pouvoir partager son temps entre thèse et enseignement. Sa position d'assistant lui permettant de poser des limites objectives en matière de temps de travail consacré à sa thèse. Des bornes. Il admet être incapable de s'en poser lui-même si on ne l'y force pas un peu. Quand on aime, on ne compte pas ! Dans la même optique, et depuis quelques années, le jeune chercheur aime la musique classique et ne compte plus non plus le nombre d’heures passées à travailler en écoutant le concerto

n°2 de Rachmaninov ou la symphonie n°4 de Beethoven. La sérénité et la puissance de la musique classique l’inspirent. La chanson française et le théâtre aussi. La "salle de torture" (plus communément appelée salle de sport) l’emballe un peu moins par contre mais il ne sera pas contre la brasse du dimanche au Poséïdon avec quelques amis.

 

Art. 6. A la question "que cherchez-vous toujours sans jamais le trouver ?", Jean répondra qu’il n’aime pas les termes "toujours", ni "jamais" parce qu’ils sont trop catégoriques. Quand on vous dit qu’avec Jean van Zuylen, le portrait classique est impossible. S’il doit vraiment répondre à la question, il choisira "les bornes" qu’il a du mal à placer pour compartimenter vie professionnelle, vie sociale et vie privée.

 

Plus d'infos ? Jean en quelques dates.


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