Présentiel, deuxième quadrimestre, 30 heures de théorie.

Visualiser l'horaire

Français

Interroger la part de l'histoire et de la culture dans la constitution collective du sens, et en montrer les répercussions aussi bien sur le métier d'historien (via le regard de l'épistémologie) que sur la philosophie elle-même ; critiquer toutes les visions simplistes de l'histoire (déterminisme pur, contingence absolue, linéarité simple, etc.) à travers une mise en évidence de la multiplicité de ses appréhensions possibles, et penser l'histoire comme lieu de la critique elle-même et de la réflexivité du sens.

Avoir suivi ou suivre parallèlement un cours de philosophie générale.

On tente d'appréhender l'historicité comme pouvoir d'interpellation transversale de toutes les dimensions du sens : corporalité, affectivité, langage, textualité ou politique peuvent devenir des objets pour la science historique parce que l'historicité travaille de l'intérieur ces dimensions à un niveau plus fondamental. C'est en particulier le caractère de non-maîtrise propre à l'événement qui apparaît comme fil rouge des différentes théories de l'histoire, qu'elles cherchent à en supprimer la teneur imprévisible ou bien qu'elles s'y tiennent. Le cours est principalement axé autour de deux auteurs : Nietzsche et Ricœur. Il interroge également Schleiermacher, Hegel, Dilthey et Husserl. On tente de penser le faire-histoire humain (en se focalisant sur les représentations de la modernité européenne) comme lieu de contradictions et de tensions fécondes entre la dimension de l'héritage du passé, celle de la critique du temps présent et celle de la création de l'avenir (en ce compris le thème de la révolution).

Cours magistral.

Examen oral

Fournie au cours

Aucune