Présentiel, premier et deuxième quadrimestre, 60 heures de théorie.

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L'objectif est d'introduire l'étudiant aux grands axes de la pensée moderne, que l'on fera ici courir du Discours de la méthode de Descartes (1637) à la mort de Schelling (1854). Il ne s'agit pas de survoler cette période extraordinairement complexe de façon « globale », ou avec des visées scolairement « synthétiques », mais d'entrer bien plutôt dans la dynamique intime de la modernité philosophique en reposant avec les auteurs modernes une série de questions désormais inactuelles, qui doivent permettre à l'étudiant d'interroger avec acuité et sens critique des problèmes philosophiques traditionnels et actuels.

Les différents cours d'introduction à la philosophie de BA1 sont présupposés acquis.

On voit dans quelles ruptures et dans quelles continuités avec le Moyen Âge s'élaborent les questions métaphysiques, épistémologiques, scientifiques, anthropologiques et morales aux Temps modernes, en mettant l'accent aussi bien sur la volonté d'autonomie et d'émancipation (de la « conscience », du « sujet » ou bien du « social »), corollaire à l'exigence de « vérité », que sur la dimension de scepticisme, constitutive, positivement ou négativement, de toute la pensée moderne. La démarche en son ensemble est constamment reliée à la découverte baroque d'une subjectivité inédite, aussi dangereuse que précaire ou encore salvatrice, et à la « théâtralité » des modernes comme « lieu » (ou absence de lieu), et comme ethos, d'où s'expérimente le monde en son infinie complexité. On étudie principalement la philosophie des auteurs suivants : Descartes, Spinoza, Leibniz, Locke, Berkeley, Hume et Kant, non sans évoquer des personnalités comme Malebranche, Pascal, Bacon ou Hobbes (entre autres).

Cours magistral

Examen oral sur toute la matière vue au cours

Fournie au cours

Aucune