Présentiel, premier quadrimestre, 30 heures de théorie.

Visualiser l'horaire

Français

Le cours est un cours d'introduction. Il vise à introduire à la fois à ce que sont les phénomènes politiques actuels et, surtout, à la façon dont la science politique en traite en vue de dégager des enseignements généraux à leur sujet.

Compte tenu de son volume horaire, le cours a fait le choix de s'attacher en priorité à initier les étudiants à un cadre d'analyse politologique de base, capable de leur rendre compréhensibles les cadres structurels dans lesquels les phénomènes politiques actuels se produisent.

Sur un plan pratique, le but est qu'à l'issue du cours, les étudiants aient acquis la maîtrise intellectuelle d'un certain nombre de catégories conceptuelles, de modes de raisonnement et de thèses théoriques qui alimentent ce cadre d'analyse politologique de base. A l'examen (voir " évaluation "), il leur sera demandé de démontrer qu'ils sont capables d'en faire une application pertinente dans une analyse politologique de phénomènes politiques qui n'auront pas nécessairement été évoqués au cours.

Aucun

Le cours est divisé en quatre grandes parties, chacune correspondant à un concept classique, fondamental, de la science politique actuelle : Politique/politisation, Pouvoir, Etat, Démocratie. Dans l'analyse de chaque concept et de la réalité qu'il recouvre, on aura le souci de montrer d'une part, ce qui fait la spécificité des phénomènes politiques au regard des autres phénomènes sociaux, et d'autre part, ce qui fait la spécificité des phénomènes politiques occidentaux contemporains, en comparaison de phénomènes politiques se déroulant dans d'autres contextes géopolitiques ou qui se sont produits à des époques antérieures.

Le cours donnera également l'occasion de préciser la portée d'autres notions habituelles de science politique, qu'elles soient classiques (société civile, organisation internationale, parti politique, groupe d'intérêt, citoyen, nation, supraétatisme, fédéralisme...) ou nouvelles (gouvernance, gouvernance à des niveaux multiples…). Il permettra aussi d'aborder deux théories de référence de la science politique contemporaine (celle de Max Weber sur la domination politique et celle de Bernard Manin sur la démocratie représentative). Enfin, il aura à cœur d'initier une réflexion à propos de quelques enjeux politiques majeurs de notre époque (le rôle des manières de voir dans le déclenchement et l'orientation d'une action politique, la relativisation de la place centrale de l'Etat dans l'organisation contemporaine du gouvernement des humains, la tension entre volonté populaire et raison dans les régimes politiques occidentaux, etc.).

Tout au long du cours, de nombreux exemples tirés de l'actualité serviront à illustrer et mieux faire comprendre les éléments théoriques dont la maîtrise est au centre de l'apprentissage lié au cours.

Exposés ex cathedra.

Un syllabus reprenant les notes de cours de l'an dernier sera fourni aux étudiants dès le début de l'année afin de les aider dans leur prise de notes relatives au cours de cette année. Il est donc conseillé aux étudiants de lire au préalable la partie du syllabus sur laquelle porte la séance suivante du cours de cette année.

L'attention des étudiants est attirée toutefois sur le fait qu'il se peut que certaines parties du syllabus ne soient pas vues au cours cette année, que d'autres le soient mais de manière plus approfondie et que d'autres encore, qui ne figurent pas dans le syllabus du cours de l'année passée, soient bel et bien vues au cours cette année.
En tout état de cause, la matière à étudier pour l'examen est la matière qui sera vue au cours cette année, même si elle ne correspond pas nécessairement, complètement, à la matière contenue dans le syllabus de l'an dernier.
Par ailleurs, il faut souligner que, sauf exceptions, le syllabus n'inclut pas le développement des exemples qui servent à illustrer et mieux faire comprendre les notions théoriques du cours.

Pendant les séances de cours, des transparents seront projetés afin d'aider les étudiants à assimiler correctement la matière. Ces transparents contiendront, selon les cas, soit des représentations simplifiées (sous la forme de plans, tableaux, schémas) d'éléments qui sont développés de façon littéraire dans les notes de cours, soit des supports au développement de tendances générales ou d'exemples présentés au cours (données statistiques, extraits de textes officiels, etc.).
Un exemplaire des transparents qui ont été projetés l'an dernier sera joint au syllabus.

Enfin, le syllabus contiendra également, en annexe des notes de cours, une série de questions et de réponses d'examen des années précédentes, ainsi que des exemples de formulations possibles de questions d'examen, partie par partie.

L'examen est écrit. Il dure 2 heures. Il se compose de 4 questions qui seront notées chacune sur 10 points, le total des points étant ensuite divisé par 2 pour obtenir une note d'ensemble sur 20.

L'examen comprendra une question pour chacune des 4 grandes parties du cours, l'introduction étant considérée comme incluse dans la 1ère partie. Toutes les questions inviteront les étudiants à analyser, de manière correcte d'un point de vue politologique, des cas réels qui n'auront pas nécessairement été examinés au cours, et ce, en appliquant de façon adéquate des éléments généraux de connaissance qui auront été développés au cours. Il est entendu que l'énoncé de chaque question comprendra tous les éléments de connaissance factuelle de ces cas réels qui sont nécessaires pour mener à bien les analyses requises.

La dernière séance du cours sera en partie consacrée à donner de plus amples renseignements sur le déroulement de l'examen ainsi que sur la façon la plus adéquate de le préparer.

Les étudiants qui souhaitent bénéficier d'une introduction plus traditionnelle à la science politique peuvent lire l'un des ouvrages d'introduction suivants :
- Michel HASTINGS, Aborder la science politique, Paris, Seuil (Mémo, n°34), 1996, 96 p.
- Philippe BRAUD, La science politique, Paris, PUF (Que sais-je ?, n°909), 7è éd. refondue, 2000, 128 p.
- Jean-Marie DENQUIN, Introduction à la science politique, Paris, Hachette (Les Fondamentaux), 2è éd., 2001, 157 p.
- Jean BAUDOUIN, Introduction à la science politique, Paris, Dalloz (Mémentos), 6è éd., 2000, 171 p.

Aucune