Université Saint-Louis - Bruxelles
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HDPO1110 - Science politique


[1 Q. • 22,5 Th. • 3 crédits ECTS]


Horaire : le jeudi de 17:00 à 18:30 au 119 Marais 1100
Professeur : Paye Olivier
Langues d'enseignement : Français.
Objectifs de l'activité : Le cours est un cours d'introduction. Il vise à introduire à la compréhension des phénomènes politiques actuels par le biais d'un cadre d'analyse de base, fondé sur les concepts et typologies fondamentales de la science politique, ainsi que sur quelques théories de référence.

A l'issue du cours, les étudiants devront avoir acquis la maîtrise pratique de ce cadre d'analyse. A l'examen (voir " évaluation "), il leur sera demandé en effet de démontrer qu'ils sont capables de faire une application pertinente des éléments théoriques vus au cours, à propos de phénomènes politiques actuels qui n'auront pas été vus au cours.
Prérequis : Aucun.
Contenu de l'activité : Le cours est divisé en quatre grandes parties, chacune correspondant à un concept classique, fondamental, de la science politique actuelle : Politique, Pouvoir, Etat, Démocratie. Dans l'analyse de chaque concept, et de la réalité qu'il recouvre, on aura le souci de montrer d'une part, ce qui fait la spécificité des phénomènes politiques au regard des autres phénomènes sociaux, et d'autre part, ce qui fait la spécificité des phénomènes politiques occidentaux contemporains, en comparaison de phénomènes politiques se déroulant dans d'autres contextes géopolitiques ou qui se sont produits à des époques antérieures.

Le cours s'attachera également à préciser la portée d'autres notions classiques de science politique : société civile, organisation internationale, parti politique, groupe d'intérêt, citoyen, nation, fédéralisme, etc. Il permettra aussi d'aborder quelques théories de référence de la science politique contemporaine : celle de Norberto Bobbio sur la distinction droite/gauche, celle de Max Weber sur la domination, la théorie des clivages de Stein Rokkan et Seymour Lipset, les travaux d'Arendt Lijphart sur la pilarisation et le consociativisme, et ceux de Bernard Manin sur les différents types historiques de gouvernement représentatif. Enfin, le cours aura à cœur d'initier une réflexion à propos de quelques enjeux politiques majeurs de notre époque : le rôle des manières de voir dans le déclenchement et l'orientation d'une action politique, la tension entre volonté populaire et raison dans les régimes politiques occidentaux, les spécificités du système politique belge et son avenir institutionnel…

Tout au long du cours, de nombreux exemples tirés de l'actualité serviront à illustrer et mieux faire comprendre les éléments théoriques dont la maîtrise pratique est au centre de l'apprentissage de la matière du cours.
Méthodes d'enseignement : Bien qu'il s'agisse d'un cours magistral, le cours se veut dans une certaine mesure interactif.

Lors des séances de cours, dans des limites de temps raisonnable, les étudiants qui le souhaitent peuvent poser des questions de clarification ou faire part d'une opinion concernant les développements qui sont faits par l'enseignant.

En dehors des séances de cours, les étudiants qui le souhaitent peuvent utiliser la rubrique « Forum » du site web de cours pour poser des questions de clarification ou faire part d'une opinion concernant les développements qui auront été faits en séance par l'enseignant. Le site web comporte également une rubrique « Agenda » qui permettra aux étudiants de connaître une semaine à l'avance la matière qui fera l'objet de la séance de cours suivante, avec indication des pages des notes de cours et des numéros des transparents auxquels elle se rapporte.

Le site web de cours comprend aussi une rubrique « Exercices » qui propose une série d'exercices (avec leurs réponses) permettant aux étudiants de vérifier qu'ils ont bien acquis la maîtrise pratique des éléments théoriques vus au cours. Toujours dans le but de les aider au mieux à se préparer pour l'examen, la rubrique « Documents » comprend une série de questionnaires d'examen (et leur corrigé) des années précédentes, ainsi qu'une liste des éléments théoriques du cours dont la maîtrise pratique est requise pour l'examen. Dans cette rubrique « Documents » figurent aussi la version électronique du syllabus, ainsi que les éventuelles nouvelles dias qui auraient été projetées lors des séances de cours et qui seraient différentes de celles contenues dans le syllabus.

Un syllabus reprenant les notes de cours est donc fourni aux étudiants, et ce, dès le début de l'année.

L'attention des étudiants est attirée sur le fait qu'il se peut que certaines parties des notes de cours ne soient pas vues lors des séances de cours (par exemple dans le cas où une séance ne pourrait être donnée, tombant un jour férié), et que d'autres le soient mais de manière plus approfondie.

En tout état de cause, la matière à étudier pour l'examen est la matière qui sera vue lors des séances de cours et son équivalent dans les notes de cours.

Par ailleurs, il faut souligner que, sauf exceptions, les notes de cours n'incluent pas le développement des exemples qui servent à illustrer et mieux faire comprendre les notions théoriques du cours. Ces exemples seront en revanche amplement développés lors des séances de cours.

Pendant les séances de cours, des dias seront projetées afin d'aider les étudiants à assimiler correctement la matière. Ces dias contiendront, selon les cas, soit des représentations simplifiées (sous la forme de plans, tableaux, schémas) d'éléments qui sont développés de façon littéraire dans les notes de cours, soit des informations factuelles qui ne sont pas détaillées dans le cours (données statistiques, organigrammes officiels, etc.).

Ici encore, il se peut que certaines de ces dias ne soient pas projetées au cours (par exemple, parce qu'une question particulière a retenu davantage l'attention des étudiants lors de cette séance de cours), que d'autres le soient mais avec quelques modifications, ou que de nouvelles dias soient projetées. En tout état de cause, seules les dias projetées au cours seront à considérer comme faisant partie de la matière à étudier pour l'examen.
Méthodes d'évaluation : L'examen est écrit. Il dure 2 heures. Il se compose de 4 questions qui seront notées chacune sur 10 points, le total des points étant ensuite divisé par 2 pour obtenir une note d'ensemble sur 20.

L'examen comprendra une question pour chacune des 4 parties du cours,
l'introduction étant considérée comme incluse dans la 1ère partie. Toutes les
questions inviteront les étudiants à analyser, de manière correcte d'un point de vue
politologique, des cas réels qui n'auront pas été examinés au cours. Ils devront pour ce faire appliquer de façon adéquate les éléments généraux de connaissance qui auront été développés au cours. L'énoncé de chaque question se basera à chaque fois sur un extrait de presse. Il comprendra tous les éléments de connaissance factuelle de ces cas réels qui sont nécessaires pour mener à bien les analyses requises.

La dernière séance du cours sera en partie consacrée à donner de plus amples
renseignements sur le déroulement de l'examen ainsi que sur la façon la plus
adéquate de le préparer.
Bibliographie : Les Ètudiants qui souhaitent bÈnÈficier d'une introduction plus traditionnelle ‡ la
science politique peuvent lire l'un des ouvrages d'introduction suivants :
- Michel HASTINGS, Aborder la science politique, Paris, Seuil (MÈmo, n∞34), 1996,
96 p.
- Philippe BRAUD, La science politique, Paris, PUF (Que sais-je ?, n°909), 7Ë Ed.
refondue, 2000, 128 p.
- Jean-Marie DENQUIN, Introduction à la science politique, Paris, Hachette (Les
Fondamentaux), 2è Ed., 2001, 157 p.
- Jean BAUDOUIN, Introduction à la science politique, Paris, Dalloz (Mémentos), 6è
Èd., 2000, 171 p.
Autres informations : Voir " Dispositif ".
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