Publié aux éditions VRIN, cet essai veut comprendre le retard de la création au cinéma et étudie comment la mélancolie peut devenir moteur dans le processus artistique au sein du cinéma hollywoodien.
 

Bien qu’elle soit relativement courte et discontinue, l’histoire du cinéma a accusé de multiples ruptures, qu’elles soient formelles, techniques ou encore esthétiques.

D’après Laurent Van Eynde, la création cinématographique dépend ainsi particulièrement d’une historicité heurtée qui la confronte sans cesse au fait d’être dans un « après » – après un enjeu, une invention, un genre qui s’effacent mélancoliquement.

 

Il s’agit donc de penser le cinéma comme lieu où la création s’assume comme recréation, dans la répétition d’une origine perdue et pourtant encore si prégnante.

Dans « Déjà vu », Laurent Van Eynde analyse notamment des films de William Dieterle, Alfred Hitchcock, Billy Wilder, Brian De Palma et enfin Damien Chazelle. Laurent Van Eynde est professeur à la Faculté philosophie, lettres et sciences humaines à l’Université Saint-Louis – Bruxelles et co-préside également le Centre Prospéro – Langage, image et connaissance.

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