Cette collaboration intervient dans le cadre des projets de formation Sud (PFS), lancés par la Commission Coopération au développement de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES), et dont le principal objectif est l’établissement de partenariats équitables destinés à soutenir les partenaires du sud dans leur rôle d’acteurs du développement durable.

Ce projet, à la coordination duquel l’on retrouve Emmanuel Klimis (USL-B), vise à renforcer les capacités des journalistes et communicant.e.s du Burkina Faso qui se trouvent confronté.e.s à des défis neufs, inédits, liés au caractère récent de l’émergence de certains types de violence dans le pays, notamment le terrorisme. Cet appui contribuera à répondre à un besoin éprouvé par les populations d’accéder à une information plus complète et pertinente, adaptée aux besoins et enjeux sécuritaires et propice à la prévention des conflits, contrecarrant l’autocensure, la désinformation et la propagation de rumeurs susceptibles de déstabiliser les communautés villageoises et urbaines.

Plus spécifiquement, ce PFS vise à mettre en place un Certificat universitaire en Journalisme, Communication et Conflits, dédié à la formation aussi bien des journalistes que des communicant.e.s travaillant au sein des institutions en charge de la sécurité (police, gendarmerie, armée…), ainsi que des ministères de la Sécurité, de la Défense, de la Justice, de la Communication, des Droits humains. L’objectif est de former au moins 100 personnes (4 promotions).

Un volet recherche permettra de nourrir les enseignements spécialisés et d’assurer la relève académique, tout en constituant un noyau d’expertise sur ces questions, susceptible de rayonner dans la sous-région. En effet, deux thèses de doctorat ainsi que la création d’une plateforme pédagogique et scientifique multidisciplinaire seront financées grâce à ce projet.

Initié et coordonné au départ par la professeure Marie-Soleil Frère (ULB), reconnue depuis plus de 25 ans pour son engagement pour l'Afrique et sa détermination à soutenir les transitions démocratiques et les libertés qui en découlent, ce projet, à la suite du décès de cette dernière début 2021 a été repris par Emmanuel Klimis, professeur à l’USL-B.

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