Le 3 décembre, ou une invitation à penser collectivement les handicaps
Publié le 3 décembre 2020
Le point de départ de la réflexion ? La Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées ratifiée par l’Union européenne et 181 Etats, dont notre pays en 2009. Par cette Convention, la Belgique s’est engagée vis-à-vis des personnes en situation de handicap à leur garantir les mêmes droits qu’aux personnes dites valides, en calibrant ces droits au plus près de leurs besoins ; à éliminer toute forme de discrimination à leur égard ; à assurer leur autonomie et les conditions de leur participation à la vie en société dans une perspective inclusive.
La journée du 3 décembre permet de rappeler ces engagements, les principes transversaux qui innervent la Convention et la diversité des situations de handicap auxquelles elle est susceptible de s’appliquer. Autant de points qui sont soulignés dans la carte blanche, laquelle pointe également des freins et des difficultés : le message de la Convention n’est, en effet, pas toujours facile à décoder et il soulève nombre de questions d’interprétation, de conciliation, aussi, avec d’autres traités internationaux. Et les auteurs de faire alors le lien avec l’ouvrage qu’ils ont co-dirigé (Les grands arrêts en matière de handicap ; De belangrijkste arresten inzake handicap) et qui propose des pistes de réponse, essentiellement juridiques, à ces questions. Des questions qui, on le rappelle, sont par ailleurs travaillées au sein de notre université dans le cadre du projet interdisciplinaire AutonomiCap.