Entre 1993 et 2005, le Burundi a été marqué par une guerre civile ayant profondément et durablement déstabilisé le pays. De tels épisodes de la vie d’un pays méritent un travail d’analyse impartial. Pour l’heure, la société burundaise n’y parvient que partiellement, en raison d’un manque de personnes ressources en mesure d’analyser le fonctionnement du pays et de contribuer à sa transformation.

Ce projet poursuit donc l’objectif d’aider à la création d’un master en socio-anthropologie à même de fournir aux étudiant·e·s et aux enseignant·e·s des outils analytiques tant critiques et théoriques qu’opérationnels qu’ils mettront en œuvre pour aider au développement socio-économique, socio-culturel et démocratique du Burundi.

Démarré en 2016, ce projet d’une durée de 5 ans et coordonné par Christine Schaut entame sa dernière année de projet. Deux cohortes d’étudiant·e·s de Master ont déjà démarré depuis la mise en place du projet. Les cours, donnés en binôme avec un professeur belge et un professeur burundais ont vu la participation de plusieurs professeur·e·s de l’USL-B dont Nicolas Marquis et Emmanuelle Lenel. 

Les deux thèses de doctorat financées par ce projet (une à Saint-Louis et une à l’ULB) sont bien avancées et pratiquement en phase finale.

M. Vénérand Nsengiyumva est le doctorant qui réalise sa thèse à l’Université Saint-Louis sous la supervision de Christine Schaut. Chaque année, il vient faire un séjour de recherche de 4 à 6 mois à l’USL-B.   

Plus d'infos, sur le site de l'ARES.