La crise sanitaire et toutes les crises qu’elle entraîne nous forcent à changer certains comportements et à regarder la poussière cachée sous le tapis. Mais qu’est-ce qui a vraiment bougé avec le confinement ? Qui souffre de quoi ? Qui a gagné quoi ? Que voulons-nous garder, ou pas, de cette période inhabituelle ?

Samuel Desguin, chercheur à l’Université Saint-Louis – Bruxelles, coordonne avec Julien Charles, professeur invité à l’UCLouvain, une vaste enquête et le rapport qui suivra sur « ce que le confinement et le déconfinement font à nos vies ». La crise sanitaire est saisie comme opportunité pour proposer des changements radicaux pour notre monde du travail et interroger les citoyen·ne·s sur ce qu’ils et elles veulent pour le travail de demain.

Cette initiative, qui a émergé au sein du TED (Travail, Emploi, Démocratie), un groupe de recherche basé à l’UCLouvain auquel Samuel Desguin participe, est liée à sa recherche doctorale, qui porte sur les façons innovantes et socialement responsables d’organiser le travail.

L’Université Saint-Louis met à la disposition du projet ses logiciels et ses capacités informatiques, afin de pouvoir recueillir et stocker les réponses de plusieurs milliers de répondant·e·s dans le plus grand respect de la protection des données privées.

Cette enquête, qui a besoin de l’apport du plus grand nombre de participant·e·s, est menée par le CESEP, le TED-UCLouvain et l’USL-B, en partenariat avec la Fédération des Services Sociaux, CEPAG-FGTB, FEC-CSC, Actrices et acteurs des Temps Présents, POUR, CIEP-MOC BW, Econosphères, Smart, Fédération des maisons médicales, Propage-S, Associations 21, Présence et Action Culturelles et CRIMT-Université de Montréal.

Elle fera l'objet d'un rapport public à paraître au mois de juin et servira de base pour les partenaires dans la formulation et le débat autour de propositions citoyennes pour l'après-confinement.