Sign language rights for all
Publié le 8 octobre 2019
La journée a débuté par un « café-signes ». Un accueil, des rencontres, des discours au cours d’un excellent petit déjeuner ont permis à chacun d’échanger. Une panoplie de langues signées au menu de ce premier rendez-vous. La journée s’est ensuite articulée autour de la visite guidée en anglais et en français du Palais des Nations avec la présence d’interprètes en langue des signes française et en signes internationaux et d'un débat sur l’importance de la reconnaissance des langues des signes en pointant les distinctions fondamentales entre les concepts d’accessibilité et d’accès pour tous et toutes. Elle s’est terminée par une prestation hors pair : la présentation d’une pièce de théâtre en LSF, proposée par des étudiant·e·s de l’ETU (première école de théâtre universelle en immersion en langue des signes, basée à Toulouse).
Sur place, rien que du beau monde...Parmi lesquels Marie Diur – Head of Interpretation - UNOG, Joseph MURRAY, président de la Fédération mondiale des sourds (FWD) et Irène Strasly, chercheuse dans le domaine de la linguistique en langue de signes à Genève. Représentante de World Association of Sign Language Interpreters (WASLI), cette doctorante s’efforce de mettre sur pied un master en traduction et interprétation en langue des signes à l’Université de Genève. La délégation belge est fière d’avoir pu partager son expérience dans la création d’une telle formation, dans un pays au contexte similaire puisque plusieurs langues parlées et signées s’y côtoient. Son combat reste difficile quand on sait que la Suisse n’a toujours pas reconnu la langue des signes (la Belgique l’a reconnue en 2003).
Découvrez le programme de langues des signes proposé par l’Université Saint-Louis .