"Déverbaliser - reverbaliser: la traduction comme acte de violence?
Métamorphoses du sens contraint à revêtir de nouvelles formes"
Publié le 18 octobre 2017
L’argumentaire est présenté par les organisateurs en ces termes :
« En traductologie, le terme de déverbalisation, introduit par Danica Séleskovitch dans les années 1970, désigne une opération mentale qui consiste à extraire le sens de ses formes linguistiques d’origine pour le reverbaliser (reformuler) ensuite dans une autre langue. Or toute reverbalisation entraîne d’une part des pertes et d’autre part un accroissement d’information : le sens originel, «déverbalisé» sous la forme de concepts et autres représentations mentales (images, scènes), est souvent contraint à subir quelques métamorphoses lorsque le traducteur essaie de le faire rentrer, parfois de force, dans de nouvelles formes linguistiques. Ce sont ces cas et leurs causes ou motivations qui seront au centre de la discussion à la journée d’étude organisée par le centre TranSphères. Au-delà de l’analyse de cas, l’intérêt de ce sujet réside en ce que ces modifications du sens, aussi minimes soient-elles, portent des traces des opérations cognitives et métalinguistiques qui constituent ce qu’on appelle processus de traduction. »
Olivier Hambursin, Doyen de la Faculté de traduction et interprétation et Hughes Dumont, Vice-Recteur à la recherche, interviendront tour à tour en introduction de cette journée d’étude. De nombreux intervenants se succéderont ensuite tout au long de la journée. Le programme en est détaillé ci-dessous.
La journée d’étude se déroulera le vendredi 27 octobre 2017, de 9h30 à 17h, sur le site de Marie Haps, rue d’Arlon 14 à 1050 Bruxelles.
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