Université Saint-Louis - Bruxelles
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« Quand gérer des feux de signalisation préfigure des choix de mobilité.
Les enjeux stratégiques d’un outil technique »


Publié le 20 septembre 2016


Le dernier numéro de Brussels Studies est consacré à un article réalisé par deux chercheurs attachés au Centre d’Etudes Sociologiques de l’Université Saint-Louis (CES). Respectivement politologue de formation et géographe, titulaire d’un master de spécialisation en analyse de données statistiques, Céline Brandeleer et Thomas Ermans présentent le résultat de leurs recherches en ces termes :

« Cet article entend ouvrir la boite noire du système de télécommande des feux utilisé par le transport public bruxellois. Ce dispositif technique redistribue le partage temporel de l’espace en faveur du transport public et est ainsi censé permettre de juguler l’effritement constant de la vitesse commerciale auquel la Société de transports intercommunaux de Bruxelles (STIB) est confrontée et, partant, de faire des économies en termes d’exploitation.

Notre objectif est de rendre ce dispositif technique intelligible et de mettre en lumière les enjeux politiques qui le sous-tendent en termes de gestion de l’espace. On retrouve évidemment au cœur des discussions sur la télécommande des feux la question de la place respective du transport public et de l’automobile dans le cadre d’un niveau d’encombrement des voiries très élevé.

Par cette démarche, c’est également le travail peu visible de l’administration (dans ce cas, Bruxelles Mobilité), dans sa capacité à créer des compromis, qui est mis en exergue, avec ses avantages et inconvénients, pour qu’un projet fonctionne au sein de l’’écosystème bruxellois’. »
 


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Crédit photo : https://pixabay.com/fr/feux-de-circulation-balise-99905/