Université Saint-Louis - Bruxelles
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CLASSEMENT U-MULTIRANK 2016 : l’Université Saint-Louis en progression


Publié le 5 avril 2016


Le classement U-Multirank 2016 – le 3e de ce classement mondial des universités mis en place à l’initiative de la Commission européenne – a été publié ce 4 avril. Une trentaine de critères servent de base à la comparaison entre les universités, dans les domaines de l’enseignement, de la recherche, du transfert de connaissances, de l’orientation internationale de l’engagement régional.

L’Université Saint-Louis-Bruxelles est particulièrement satisfaite du classement publié :

1° En ce qui concerne l’enseignement, où les indicateurs sont des taux de diplômés, l’Université Saint-Louis améliore encore son score par rapport au classement 2015 pour tous les critères. Elle continue au surplus à se situer au-dessus de la moyenne des universités internationales pour tous les critères, malgré le premier biais exposé ci-dessous.

2° En matière d’internationalisation, l’Université Saint-Louis-Bruxelles obtient une note maximale pour ce qui concerne l’internationalisation de son personnel académique et une bonne note, supérieure à la moyenne, pour la mobilité étudiante. A nouveau, tous les scores de l’USL-B sont en progrès par rapport au classement 2015.

3° En insertion régionale, l’Université Saint-Louis-Bruxelles n’est évaluée que sur trois critères pour lesquels elle obtient, à chaque fois, la note maximale, les deux autres critères n’étant pas applicables à notre institution.

4° Pour ce qui concerne les transferts de technologie, tous les scores de l’Université Saint-Louis-Bruxelles sont en progrès par rapport au classement 2015.

5° Au niveau de la recherche, l’Université Saint-Louis-Bruxelles subit plus que les autres universités de la FWB les effets du biais dénoncé ci-dessous puisqu’elle est la seule à ne mener de la recherche qu’en sciences humaines et sociales. Les chiffres de publications ne sont donc pas, au contraire des autres universités, rééquilibrés par des publications dans les autres secteurs, mieux référencés par « Web of Science ». Malgré cela, l’USL-B obtient la note maximale pour l’un des critères et constate que les scores de tous les autres critères sont en progrès par rapport au classement 2015.


Ceci étant, afin d’interpréter correctement ce classement et de ne pas tirer de conclusions erronées à partir de données difficilement comparables, il faut souligner quelques biais essentiels pour bien décoder et contextualiser les résultats :

1° Toutes les universités de la Communauté française connaissent des résultats apparemment décevants au niveau du taux de diplomation des bacheliers. Ceux-ci doivent toutefois être mis en parallèle avec l’absence d’épreuve d’accès à l’enseignement universitaire, à l’exclusion de l’un ou l’autre domaine (Ingénieur, p.ex.).

2° Certains critères sont tout simplement inapplicables au secteur des sciences humaines et sociales :

- On peut songer aux «brevets» ou «partenariats industriels» qui constituent deux critères utilisés sous la rubrique «Transfert de technologies».

- Il en va de même, dans la rubrique «Recherche», puisque le nombre des publications est comptabilisé par le moteur de recherche « Web of Science », dont la fiabilité est sans doute adéquate dans le secteur des sciences ou dans celui des sciences de la vie, mais totalement insuffisante dans le secteur des sciences humaines et sociales. Pour cinq articles de sciences humaines et sociales publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture, un seul est en effet recensé par «Web of Science».

Ces biais doivent évidemment être pris en considération si la volonté était de procéder à une comparaison des universités de la Communauté française.