L’accès aux institutions scolaires des communautés dont la langue est fragile :
une perspective canadienne
Publié le 25 janvier 2016
L’expérience canadienne illustre deux logiques, celle de protection d’une minorité fragile en limitant l’accès aux institutions scolaires qu’elle contrôle aux personnes qui ont un lien historique ou particulier à la langue qui la définit ou une logique d'utilisation dynamique de la scolarisation dans un objectif de transformation des rapports ethnolinguistiques. Toutes deux peuvent avoir leur pertinence.
Cependant, la première est clairement défensive et devrait être limitée à des groupes dont la vulnérabilité, non pas historique mais présente, est encore avérée. La seconde comporte beaucoup plus d’avantages et témoigne d’une définition dynamique de l’appartenance et de la culture, garante d’un développement futur significatif
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