Les quatre auteurs du dernier numéro de Brussels Studies mêlent histoire, histoire de l’art, géographie humaine, sociologie, arts comparés et tourisme, pour offrir une très originale rencontre de géographie littéraire.
« L’analyse spatiale d’un texte littéraire publié à la moitié du 19e siècle offre
de redécouvrir le genre de la littérature panoramique et les riches informations qu’elle peut apporter sur le contexte urbain qui l’a vu naître. A travers un essai de géographie littéraire basé sur le récit singulier d’une romance contrariée, nous souhaitons montrer l’apport d’une réflexion interdisciplinaire autour de l’espace et des productions artistiques, qui gagnent à être interrogés au prisme l’un de l’autre.
Le récit étudié ici est construit autour des boulevards bruxellois et de leur fréquentation sociale : l’analyse des lieux, de la temporalité, du parcours des personnages et leur traduction cartographique révèle la structuration socio-spatiale de la ville dans son ensemble. Elle offre aussi de précieuses informations concernant les usages de l’espace et ses représentations, que ne permettent pas d’approcher les sources historiques traditionnelles. »