« Les lieux du hip-hop à Bruxelles : vers la fin du ghetto ? »
Publié le 20 mai 2015
Le breakdance continue cependant à éprouver de grandes difficultés à s’insérer dans les circuits traditionnels de diffusion culturelle. La pratique artistique quotidienne reste dans une situation délicate, puisque l’organisation d’entrainements demeure quasiment totalement à l’initiative des pratiquants eux-mêmes, qui doivent souvent développer des stratégies pour mettre en place des lieux informels de pratique. Toutefois, ce type d’appropriation de l’espace public ou semi-public ne se fait pas sans heurts.
La méconnaissance et la relative mauvaise image dont souffre encore la culture hip-hop, ainsi que le statut d’usagers faibles dans les lieux fréquentés, génèrent des risques d’éviction. Dès lors, ce sont de plus en plus des lieux peu attractifs ou et désertés à certaines heures, typiquement des gares ou des stations de métro, qui sont utilisés. »
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