Université Saint-Louis - Bruxelles
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La ville, la nation et l’immigré. Rapports entre Grecs et Turcs à Bruxelles


Publié le 24 avril 2013


La présentation du livre « La ville, la nation et l’immigré. Rapports entre Grecs et Turcs à Bruxelles » (Paris : L’Harmattan, 2012) aura lieu le vendredi 26 avril prochain, dans le cadre des Midis de l’IRIB.

Une partie de ces données a été analysée dans un article paru en octobre 2011 dans la revue Brussels Studies. L’ouvrage présente les résultats d’une étude qualitative, qui combine anthropologie sociale et sociologie. Il examine comment l’immigré permet d’interroger la ville : son histoire, sa structure, ainsi que l’appropriation de l’espace.

L’installation d’immigrés grecs et turcs dans des quartiers marqués par la culture ouvrière montre comment les immigrés prolongent et renouvellent cet héritage ouvrier, à la fois dans l’habitat, l’utilisation de l’espace public et le développement commercial. Dans le même temps, la porosité qui existe entre les « bons » et les « mauvais » quartiers à Bruxelles révèle une ville sans frontières, où l’on passe en l’espace de quelques rues du quartier européen au quartier « turc ».

Si la présence des immigrés est souvent présentée comme une «dépossession», les discours que ceux-ci élaborent mettent l’accent sur leur capacité à prendre en charge la ville et son passé. Leur rapport à la ville est défini par l’introduction de marqueurs spatiaux (noms de commerces, appellations familières des rues et des quartiers), mais aussi par une prise en charge du patrimoine local. Par leur action économique, leurs pratiques et leurs représentations, ils parviennent ainsi à redéfinir le tissu urbain.

Katerina Seraïdari, chercheur invitée au Vlaams Academisch Centrum, sera la principale intervenante.
 


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