| Université Saint-Louis - Bruxelles | |||||||||
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Quand les arbres cachent la ville. Pour une analyse conjointe de la forêt de Soignes et du fait urbain Publié le 5 juillet 2012 
L'année 2011 était l'Année Internationale de la Forêt. A Bruxelles, ce fut l’occasion de se pencher sur le futur de la forêt de Soignes lors d’une réunion scientifique internationale au Palais des Académies. L’aspect de (re-)découverte pour le grand public ne fut pas négligé, Bruxelles-Environnement soutenant la publication du guide de promenades « Itinéraires de la forêt de Soignes et de ses abords », qui montre sur le terrain l’interaction entre l’homme et l’environnement et dévoile les traces du passé dans le paysage
actuel. La revue électronique Brussels Studies ne pouvait pas être en reste, la forêt de Soignes faisant l’objet de l’attention de plusieurs scientifiques, parfois avec un angle d’approche des plus surprenants…
C’est le cas de l’auteur du numéro 60 de Brussels Studies, Lee Christopher Roland (UCL), qui est architecte. Il développe une recherche sur la durabilité en milieu urbain en collaboration avec Bruxelles-Environnement dans le cadre d’une convention Prospective Research for Brussels (Innoviris). Se penchant sur les aspects territoriaux de la notion de développement soutenable, il constate très rapidement que le préalable à toute action est de saisir la complexité des dynamiques en passant outre les découpages sectoriels ou institutionnels. Dans le cas de Bruxelles, la forêt de Soignes permet de saisir cet enjeu, à la fois parce qu’elle représente un patrimoine écologique transfrontalier, mais aussi parce qu’elle fait intervenir des référents spatiaux, historiques et analytiques qui relèvent à la fois du naturel et de la production humaine.
Crédit photo : http://www.freeimages.co.uk
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