Université Saint-Louis - Bruxelles
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Droit et littérature, enjeux d’une rencontre. L’exemple de Shakespeare


Publié le 21 mars 2011


Le courant « Droit et littérature », très développé aux Etats-Unis, est encore peu connu dans le monde francophone. Or, c'est depuis l'origine que fiction littéraire et textes juridiques n'ont cessé de se croiser : tantôt c'est le droit qui s'empare de la littérature, tantôt c'est le droit qui emprunte à la littérature ses formes et son style, tantôt encore c'est la littérature qui remet en question les fondements de la loi, du pouvoir et de la justice.

François Ost, Vice-Recteur des Facultés universitaires Saint-Louis et Laurent Van Eynde, Doyen de la Faculté de philosophie, lettres et sciences humaines, donneront le mercredi 23 mars, au Collège Belgique, deux leçons, dont l'ambition est de montrer en quoi cette approche est susceptible de renouveler à la fois les études littéraires et la théorie juridique. La première leçon pointera, à travers une histoire qui va de la Bible au polar en passant par la tragŽdie grecque, Robinson, Faust et Kafka, les points de convergence mais aussi de divergence, entre imaginaire littŽraire et imaginaire juridique. La deuxime Žvoquera les procs de quatre grands Žcrivains qui furent aussi des hors-la-loiȺ Villon, Sade, Verlaine et Genet. On s'interrogera, ˆ cette occasion, sur les rapports que la littŽrature entretient avec le mal et le crime.

Les leons du Collge Belgique sont accessibles ˆ tous, gratuitement et sans inscription prŽalable.