Université Saint-Louis - Bruxelles
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Témoignages

 

Combiner boulot et reprise d'études, c'est un défi. Un beau défi. Quelques anciens étudiants de l'horaire décalé reviennent sur cette expérience et témoignent ...

 

Marie Bernaerts

Pousser la porte des cours du soir à Saint-Louis, c'est avant tout entamer une incroyable aventure humaine. Les étudiants qui arrivent là ne sont pas tout frais sortis de rhéto, remplis de leurs certitudes d'adolescents. Non, ils arrivent d'horizons divers, de tous âges, souvent écorchés par la vie, toujours en quête d'un nouvel horizon. La richesse humaine est sans aucun doute le premier atout de l'horaire décalé. Et puis il y a le programme !

 

En sciences politiques, il est varié et complet. Il nous offre des clefs de compréhension du monde et un diplôme solide en fin de parcours. Etre "A.R.E." (adulte en reprise d'étude), n'est pas tous les jours facile, c'est un sérieux investissement en temps et en énergie. Mais l'entreprise vous grandira, humainement, et intellectuellement.

 

 

Sophie Lejoly

 

Plonger dans des études de droit en horaire décalé, c’est s’assurer de redécouvrir le monde avec un regard neuf, c’est progressivement le comprendre et le maîtriser avec des outils juridiques. C’est exaltant, c’est stimulant, c’est vivifiant, ça rend vivant.

 

Mais pour tenir sur la longueur, il faut bénéficier du soutien de ses proches, ça me semble primordial. Si on gagne en outre le soutien de son employeur, c’est tout bonus. Parce que suivre des cours de droit à horaire décalé, c’est exigeant physiquement - quand on les combine avec un travail et une vie de famille - et mentalement. Ça reste en effet des études universitaires, qui ne sont pas "bradées" sous prétexte qu’on n’a cours que le soir. La notion de congés prend dès lors une coloration… studieuse. L’immense joie ressentie quand on réussit son année vaut cependant largement le sacrifice.

 

 

Aline Charlier

Je suis partie tôt de chez mes parents sans avoir eu l’occasion de faire des études supérieures car l’envie de prendre mon envol était trop forte. 

 

Sur le marché du travail, je me suis vite rendue compte qu’avec un simple CESS, beaucoup de portes se fermaient et les tâches auxquelles je pouvais prétendre étaient souvent trop subalternes à mon goût. J’ai toujours pensé que je pouvais faire mieux mais comment le prouver ? On ne me donnait pas ma chance… Je me disais qu’en travaillant la journée, il était, pour moi, impossible de m’en sortir mieux. Je me sentais coincée dans un cercle vicieux…
C’est alors que j’ai découvert le programme à horaire décalé en droit organisé à Saint-Louis.  Quelle aubaine ! Voilà l’occasion rêvée ! Apeurée mais motivée, j’ai voulu tenter l’expérience… Et je ne le regrette pas du tout ! 

 

Cette année, en 2013, j’aurai enfin le diplôme universitaire tant espéré puisque je finis le master en droit cette année ! Je ne regrette pas d’avoir sauté le pas même si cela n’a pas été facile tous les jours… Avec le travail, on n’a pas beaucoup de temps pour se reposer, pour faire la fête et pour voir tous ses amis... Mais le jeu en vaut la chandelle.  En plus, ça passe si vite ! 

 

Maintenant, je suis tellement fière de moi, de ce que j’ai pu apprendre, tellement fière d’avoir relevé le défi, sans oublié que j’ai croisé la route de personnes merveilleuses et enrichissantes, que ce soit mes « compagnons de route » ou les professeurs que j’ai eu la chance d’avoir.  Un mot à ajouter : "OSEZ" !

 

 

Thierry Pignolet

Il n'est pas toujours possible de changer sa vie comme on le voudrait, ni quand on le voudrait. Mais il arrive un jour où, oui, on peut enfin reprendre un nouveau départ. Pour moi ce fut à l'âge de 52 ans, à quatre ans de ma pension. Entretemps j'avais mûri et m'étais posé de nombreuses questions sur notre société et, de manière plus large, sur notre humanité.

 

Il me paraissait donc logique de vouloir comprendre cette société et cette humanité, de vouloir "apprendre à décoder les mécanismes de pouvoir qui régissent le monde d’aujourd’hui". C'est ainsi que je me suis engouffré avec enthousiasme dans ce cycle de trois années de bachelier en sciences politiques à horaire décalé qu'offre en exclusivité, dans le monde francophone belge, l'Université Saint-Louis.

Ce furent trois années de passion, mais aussi de dur labeur, de réflexions,

de remises en question, d'engagement personnel sans cesse renouvelé. Ce fut aussi l'expérience inoubliable de l'engagement d'un corps professoral compétent, dévoué, attentionné, presque familial. Au bout du compte, on obtient un diplôme ouvrant une belle voie vers d'autres horizons.

 

Pour ma part, soucieux de comprendre mieux ce monde dans lequel nous vivons, ce seront d'abord les relations internationales ; puis sans doute, disposant dorénavant de tout mon temps mais poussé par les questionnements de ce temps, la gestion de l'environnement, l'anthropologie.

 

La vie est faite de portes que l'on ouvre et referme. En cette fin de troisième année, je quitte les classes de l'Université Saint-Louis le coeur serré, sachant que j'y laisse une part essentielle de mon "être-en-devenir". Sur le chemin de ma destinée, une jolie phrase me vient à l'esprit : "Peu de livres changent une vie. Quand ils la changent, c'est pour toujours". Christian Bobin pensait-il à ceux de l'Université Saint-Louis en écrivant cette pensée ? Je me plais à le croire, avec émotion.

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