Témoignages de germanistes

Erik Buelens

Père de quatre grands enfants, attiré par l’enseignement, Erik Buelens a terminé une licence en langues et littératures germaniques en 1979. La capacité de jongler avec les langues le fascinait, bien qu’au sortir du secondaire, il se passionnait aussi pour la biologie, l’architecture et la musique classique.

Après un service militaire dans les services du Renseignement, où il traduisait des documents OTAN, il a enseigné un an à Braine-l’Alleud. Il s’est ensuite formé à la communication d’entreprise chez McCann-Erickson. Son parcours en Marketing et Communication lui a valu diverses fonctions de cadre dans des multinationales américaines et des agences. 

Ce travailleur à l’âme d’indépendant écrit au bureau comme dans ses temps libres. Il a fondé en 1997 le bureau Litteris, spécialisé en rédaction, traduction, journalisme et conseil en français, néerlandais, anglais et allemand. Il est à la tête d’une équipe d’une dizaine de philologues, écrivains et journalistes polyglottes expérimentés.

De son passage à Saint-Louis, il a retenu l’exigence, la nécessité absolue d’être systématique et de fournir un travail régulier. "Saint-Louis était une locomotive à laquelle il fallait s’accrocher sérieusement pour arriver à destination".

"Les études de Philologie germanique étaient réputées difficiles. J’ai lu quelque part que de toutes les Facultés de la Gaule, celles de Saint-Louis étaient les plus ‘graves’. Les étudiants qui en sortaient avec un diplôme de candidature (ndlr : actuel baccalauréat) bénéficiaient d’une belle longueur d’avance pour la licence (ndlr : actuel master), disait-on. J’ai choisi le défi et j’ai été servi".

Diane Goossens

Diane Goossens a terminé des études de langues et littératures modernes (germaniques) en 2009. Dès la fin de ses études, on lui a proposé de s’engager dans la recherche universitaire. Elle s’est donc lancée dans la préparation d’une thèse en linguistique. Dans ce cadre, elle effectue des recherches sur des bases de données textuelles en langues des affaires, en anglais, néerlandais et français. Elle présente ses travaux lors de conférences, participe aux projets du centre de recherche auquel elle est attachée et assiste sa promotrice de thèse dans ses activités d’enseignement.

A Saint-Louis, Diane Goossens a particulièrement apprécié "qu'il y ait moins d'étudiants et qu'on progresse donc beaucoup plus vite en petits groupes, surtout pour des disciplines comme les langues".

Violoniste dans ses temps libres, elle a retenu de son passage à Saint-Louis la facilité dans les contacts avec les professeurs, la convivialité favorisée par les groupes de petite taille et les voyages auxquels elle a eu l’occasion de participer.