Présentiel, premier et deuxième quadrimestre, 30 heures de théorie.

Français

La spécificité de l'Atelier réside dans le fait qu'il s'agit d'allier la construction d'un objet problématisé à sa traduction à l'usage d'un destinataire effectif ou potentiel. Autrement dit, il s'agit de mener une recherche-action qui débouche sur une production susceptible d'être exploitée ou diffusée auprès d'un milieu extérieur, ou, à tout le moins, de l'intéresser (idée de « l'étudiant dans la cité »).

Pour le programme de Bachelier en information et communication :

Pour le programme de Bachelier en sciences politiques, orientation générale :

Pour le programme de Bachelier en sociologie et anthropologie :

Pour le programme de Bachelier en sciences politiques, orientation générale :

Pour le programme de Bachelier en sociologie et anthropologie :

Les thématiques des différents ateliers seront fixées par les cotitulaires et seront présentées lors d'une séance de lancement fixée au début de l'année académique (voir valves).
La production qui résultera du travail en Atelier sera définie en fonction de la thématique choisie et des compétences présentes dans chaque Atelier. Elle devra tenir compte des acteurs qui constituent le champ d'études et de ses destinataires potentiels. Le cas échéant, elle peut s'inscrire dans le contexte d'une relation privilégiée avec un « partenaire » (une association, un pouvoir public, un syndicat, un parti politique, une profession...), sans qu'il y ait pour autant une promesse de résultat. Il s'agit en effet de considérer le travail des étudiants comme une production autonome susceptible d'être une ressource pour les acteurs. « Production autonome » car il ne s'agit pas nécessairement de répondre à une demande directe et, si cette demande existe, elle devra être retravaillée et ne pourra pas nécessairement être satisfaite. « Ressource » car le travail produit pourra servir de point de départ à une réflexion ou à une production propre dans le chef du partenaire (sans que celui-ci n'ait non plus à s'y engager).

La forme (dossier journalistique, rapport de recherche, table ronde, articles de vulgarisation...) que prendra le travail final est à définir en fonction de la thématique choisie et des compétences présentes dans chaque groupe. Quelle que soit la forme choisie, le résultat du travail, le processus qui y a conduit et le regard rétrospectif critique devront faire l'objet d'une présentation orale finale (avec projection d'un diaporama).

L'inscription aux Ateliers sera contingentée de manière à respecter un équilibre entre les groupes. Pour ce faire, les étudiants devront établir leurs préférences par ordre décroissant.
 
La structure commune à tous les Ateliers sera :
 
o 1 à 3 séances d'introduction à la thématique par les titulaires et d'organisation du travail (identification des partenaires et destinataires potentiels, étapes à réaliser, constitution des sous-groupes, etc.) ;
o Rencontres tout au long du processus entre les étudiants (en atelier ou par sous-groupe) et le(s) titulaire(s) qui en a(ont) la charge, à partir des documents de travail demandés ;
o Remise en décembre d'un travail intermédiaire (env. 30.000 signes esp. comp. par sous-groupe) et « feed-back » du (des) titulaire(s) concerné(s) ; le contenu de ce travail sera à définir dans chaque atelier mais constituera une étape importante du travail final ;
o Présentation orale début février, devant l'atelier et de manière didactique, du travail intermédiaire, en tenant compte des remarques du (des) titulaire(s).
o Poursuite du travail au 2e quadrimestre centré sur la « traduction » vers le destinataire effectif ou potentiel.
o Présentation (avec diaporama) de la production finale devant l'atelier, après les vacances de Pâques, en présence de certains partenaires ou destinataires. Le résultat final devra être évalué à l'aune de l'adéquation entre un objet scientifiquement construit et un destinataire potentiel (commanditaire, partenaire, public défini...).

- Une première cote sur 20 points portera sur les prestations demandées en cours d'année (évaluation continue) et s'appuiera notamment sur un « carnet de bord » où sera consigné, au jour le jour, qui fait quoi, ainsi que les réflexions sur le processus en cours (difficultés rencontrées, questionnements du moment, apports décisifs...). Cette évaluation du travail collectif et individuel sera faite par les titulaires de l'atelier. Elle pourra aller jusqu'à l'attribution d'un zéro si ces prestations sont absentes ou extrêmement réduites.

- La deuxième cote sur 20 points portera sur la qualité du travail final réalisé. Cette cote sera attribuée pour une moitié par les titulaires de l'atelier et pour l'autre moitié par un jury composé des titulaires de l'atelier et de personnes extérieures en lien avec le terrain concerné par le travail. Les critères d'évaluation suivants seront privilégiés :
o qualité de la problématisation (clarté et précision dans l'usage des concepts mobilisés, cohérence d'ensemble...) ;
o qualité des résultats obtenus par rapport aux objectifs fixés et à la prise en compte des commentaires formulés par les titulaires tout au long du processus ;
o qualité de la prise en compte (tant sur la forme que sur le fond) du destinataire de la recherche ; potentiel d'utilité que représente la production concrète pour des professionnels ou des citoyens concernés par la thématique sur laquelle porte le travail ;
o qualité de la présentation finale (structuration de l'exposé, communication avec le public, respect du timing...) ;
o qualité du retour critique par les étudiants sur le travail réalisé.

- Tout étudiant a droit à une seconde session lors de laquelle l'entièreté de la note est remise en jeu. En cas d'absence de prestations en cours d'année, un travail de volume équivalent sera demandé à la session de septembre. Des modalités particulières pourront toutefois être mises au point pour l'étudiant absent sur une longue période pour des raisons légitimes (maladie...).

A déterminer  dans  chaque  atelier.

Aucune