Université Saint-Louis - Bruxelles
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La recherche en sciences humaines et sociales à Saint-Louis,

riche de ses projets en phase avec la société

[Recherche]

 

La boîte du « Petit chimiste » nous a toutes et tous fait rêver…

 

Quand on pense recherche, on voit spontanément des laboratoires carrelés de blanc, dans lesquels des chercheur•e•s chaussé•e•s de lunettes de protection transparentes manient éprouvettes, microscopes ou matériel de technologie de pointe, s’affairant à la création de nouveaux matériaux, de médicaments inédits ou à des modélisations de toute nature. On y voit des scientifiques concentré·e·s qui travaillent aux avancées médicales, technologiques ou industrielles qui vont peser sur l’histoire de l’humanité, et déboucher peut-être un jour sur un Prix Nobel.

 

Les STEM, acronyme de science, technology, engineering, and mathematics, attirent les jeunes publics, et bénéficient d’une visibilité séduisante et légitime à travers des événements dédiés, comme la Nuit européenne des chercheur•e•s ou le Printemps des sciences, pour ne citer que ces deux événements belges.

 

Et les SHS (Sciences humaines et sociales) dans tout ça ?

 

Peut-être moins spectaculaire, et moins médiatisée, la recherche en Sciences humaines et sociales (SHS) n’en est pas moins vivace et cruciale pour le développement réfléchi de notre société.

 

Pour rappel, l’Université Saint-Louis est spécialisée dans huit domaines des SHS : art et sciences de l’art, droit, histoire, information et communication, langues, lettres et traductologie, philosophie, sciences économiques et de gestion, sciences politiques et sociales.

 

Elle abrite et encourage une vraie recherche fondamentale et appliquée à travers ses très nombreux chercheurs et chercheuses réparti•e•s en équipes de recherche dans une vingtaine de centres et instituts de recherche.

 

Le financement, le nerf de la… recherche…

 

Promouvoir, pratiquer, soutenir la recherche suppose des moyens financiers, ne fût-ce que pour rétribuer les scientifiques qui en font leur métier.

 

Saint-Louis bénéficie chaque année du soutien financier de bailleurs extérieurs de renom. Parmi ceux-ci, le réputé FRS-FNRS (Fonds national de la recherche scientifique) qui depuis plus de nonante ans*, encadre la recherche fondamentale en Belgique en proposant un nombre important d'instruments de financement aux chercheur•e•s de haut niveau de l’ensemble des universités de Belgique francophone, tous domaines confondus.

 

Le Fonds invite notamment à candidater pour l’obtention de mandats d’aspirant (chercheur doctorant), de bourses de doctorat FRESH (Fonds pour la recherche en sciences humaines) ou pour des mandats post-doctorat de chargé·e de recherche**.

Beaucoup d’appelé•e•s, quelques élu•e•s. En effet, l’octroi de ces mandats « est conditionné à une évaluation par des pairs de la qualité de la proposition et est basé sur l’excellence scientifique*** ».

 

C’est dire si l’obtention d’un financement FNRS représente un succès tant pour son ou sa bénéficiaire que pour le ou la promoteur•trice qui soutient le ou la candidat•e.

 

Saint-Louis riche de ses chercheur•e•s de haut niveau

 

Les 230 chercheur•e•s que Saint-Louis compte à ce jour se répartissent entre académiques, scientifiques, boursier·e·s et mandataires. Parmi eux, il y a 80 doctorant•e•s, qui s'ajoutent aux 80 docteur•e•s en SHS diplômé·e·s depuis 1996.

 

Au gré des appels saisonniers du FNRS et de leurs issues positives, Saint-Louis voit ses équipes de chercheur•e•s soit se maintenir dans leur composition, soit s’étoffer de nouvelles et nouveaux élu•e•s.

 

La dernière édition des octrois de mandats a confirmé, à nouveau, l’excellence des dossiers de recherche qui ont été déposés (cf. ci-dessous).

 

La recherche en SHS à Saint-Louis utile à la société

 

La recherche en sciences humaines et sociales participe au progrès de notre société, en développant la connaissance, mais aussi en contribuant à « la vision démocratique d’une société qui essaye de comprendre le monde qui l’entoure, de comprendre son fonctionnement à elle-même et d’avoir la possibilité de se prendre en charge. »*

 

François Fekete a obtenu un mandat d’aspirant doctorant pour poursuivre un projet de thèse de doctorat en philosophie, sous la direction de la professeure Diane Bernard (promotrice).

Il se propose d’interroger la thématique suivante en lien direct avec l’esprit des temps et les attentes de la société : "Sujets, genre, normes : en-quête de reconnaissance". 

 

Nicolas Hanquet a lui aussi obtenu un mandat d’aspirant doctorant pour un projet de thèse dans le domaine des langues, lettres et traductologie, sous la direction du professeur Dany Etienne (promoteur).

La recherche portera sur un sujet original lié à la langue des signes et dont les résultats auront une plus-value pour la réflexion sur la dimension inclusive de la société : "Interprétation à quatre mains. La "co-interprétation" de discours en français vers la langue des signes de Belgique francophone (LSFB) : analyse et taxonomie des stratégies d'interprétation". 

 

Nathalie Grandjean, docteure en Philosophie (Université de Namur), a obtenu un mandat post-doc de chargée de recherche.

Elle bénéficiera de la direction de la professeure Benedikte Zitouni (promotrice), docteure en Sociologie et en Sciences (Sciences Po Paris & Vrije Universiteit Brussel) pour mener à bien une recherche intitulée "Les corps politiques de l’Anthropocène : repenser l'encorporation, la subjectivation et les temporalités à partir des écrits féministes".

La dimension « développement durable » de la recherche « s’appuiera sur des corpus et écrits d’inspiration écoféministes, décoloniales et posthumanistes, et au final, elle visera à nourrir tant les études de genre que les études environnementales ».

 

Enfin, Thomas Jacobs, docteur en Science politique (Universiteit Gent) a également obtenu un mandat post-doc de chargé de recherche. La professeure Marie Dufrasne, docteure en Information et communication (Université Saint-Louis) en sera la promotrice. La recherche pensera "Le nationalisme économique comme idéologie dans la politique de l’Union européenne : une approche basée sur la théorie du discours."

La recherche, en phase avec notre époque, poursuit deux objectifs : cartographier l’impact du nationalisme économique dans les débats européens sur l’économie mondiale, et expliquer comment les politiciens et politiciennes puisent dans ce concept. L’approche prendra pour base d’analyse un recueil de discours de parlementaires et de commissaires européens ; le chercheur mènera par ailleurs des entretiens avec des politiques dont les discours contiennent du nationalisme économique.

 

L’Université peut s’enorgueillir de la reconnaissance par un bailleur de fonds de renom de la qualité de ses projets scientifiques.

À travers sa recherche fondamentale de pointe en SHS, l’Université Saint-Louis contribue à la réflexion sur les grands enjeux sociétaux.

Elle met ainsi en œuvre sa troisième mission cardinale qu’est le service à la société.

 

 

* Le FNRS a fêté ses nonante ans d’existence en 2018.

** Elle publie deux fois par an des « appels à mandats ».

*** Conditions du FNRS pour l’octroi de ses financements.

**** Extrait du discours d'Yvon Englert, Président du FNRS et Recteur de l'ULB (5 décembre 2018, Bozar)

 

 

 

F.G.

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