Projet "Air"

Contexte

Que respirons-nous ? De l’air bien sûr, mais aussi plein d’autres choses… Malheureusement, pas de liste d’ingrédients au dos du paquet ni d’étiquette avec l’origine de fabrication. Nous passons pourtant tout notre temps à respirer. Si l’air qui nous entoure est pollué, on n’a pas d’autre choix que de s’intoxiquer. À Bruxelles, l’air est très pollué et cause chaque année des centaines de morts prématurées. Mais ce n’est pas une fatalité. En rendant cette pollution visible, on peut mieux la comprendre et donc mieux la combattre.

La qualité de l’air est au cœur de l’activité de recherche et d’enseignement de chercheurs à Saint-Louis. C’est pourquoi, en 2020 et 2021, Conseil de Développement Durable (CDD), l’université Saint-Louis Bruxelles s’est associé à deux projets liés à la qualité de l’air.

#LesChercheursDair

L’asbl Les chercheurs d’air est composée de citoyen.ne.s et d’entreprises/organisations bénévoles qui veulent que tout le monde (nous, vous, ils) puisse respirer un air sain à Bruxelles, ce qui est loin d’être le cas pour le moment.

Dans ce cadre, une campagne pour lutter contre la pollution à Bruxelles ainsi qu’une grande analyse de l’air a été lancée en automne 2020 pour une durée d’un an. En collaboration avec Bruxelles Environnement, 60 points de mesure ont été installés un peu partout à Bruxelles. L’Université Saint-Louis participe à cette action. Ainsi, un point de mesure est installé devant l’entrée de l’université. De petits tubes qui doivent être changés tous les mois absorbent le dioxyde d’azote. Au terme de l’année, un rapport analysant toutes les mesures qui auront été faites et proposeront des mesures concrètes à prendre pour lutter contre les points noirs qui auront été repérés.

#CurieuzenAir

#CurieuzenAir est une initiative scientifique de l’Université d’Anvers et du mouvement urbain BRAL, en étroite collaboration avec la fondation Bloomberg Philantropies et Bruxelles Environnement. L’objectif du projet est de dresser une carte très détaillée de la qualité de l’air à Bruxelles en effectuant durant quatre semaines, du 25 septembre au 23 octobre 2021, des mesures du niveau de dioxyde d’azote (NO2) dans 3 000 endroits différents de la capitale.

Saint-Louis s’est associée au projet. Un point de mesure sera installé à la rentrée rue de l’Ommegang 6. Les données recueillies seront analysées par des experts et permettront de mieux évaluer les effets du NO2 sur la santé afin d’en informer les Bruxellois et les décideurs politiques. #CurieuzenAir est donc avant tout un projet par et pour les citoyens. Pour l’université, s’inscrire dans une dynamique de science citoyenne s’imposait donc par évidence.