Université Saint-Louis - Bruxelles
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COMU1212 - Socio-histoire des médias



Crédits : 5

Professeur :
Mode d'enseignement :
Présentiel, deuxième quadrimestre, 30 heures de théorie.

Horaire :
Second quadrimestre
le jeudi de 13:30 à 15:30 au Préfecture P60

Langues d'enseignement :
Français.

Objectifs d'apprentissage :
1) Acquérir les bases d'une culture générale sur l'histoire des médias analogiques et numériques (presse, radio, télévision, cinéma, ordinateur, internet, téléphone mobile).

2) Acquérir des clés de compréhension des dynamiques sociales, culturelles, politiques, économiques et technologiques qui ont contribué à l'émergence et à l'évolution des médias.

3) Développer un regard critique sur les transformations du paysage médiatique (y compris les transformations numériques) et leurs dimensions sociales, culturelles et politiques.


Prérequis :
Pour le programme de Bachelier en histoire :

Pour le programme de Bachelier en information et communication :

Pour le programme de Bachelier en sciences politiques, orientation générale :

Pour le programme de Bachelier en sociologie et anthropologie :


Corequis :
Aucun

Contenu de l'activité :
L'UE fournit un ensemble de repères socio-historiques sur l'émergence et l'évolution des médias analogiques et numériques (presse, radio, télévision, cinéma, ordinateur, internet, téléphone mobile). Les aspects sociaux, culturels, politiques, économiques et technologiques de l'histoire des médias (et des publics) sont abordés. Il s'agit à chaque fois de situer les médias (et leurs publics) dans un contexte multidimensionnel qui façonne leur évolution (on peut penser, par exemple, au contexte politique ou à l'innovation technologique) mais sur lequel ils agissent également (cf. par exemple le rôle de la presse dans les mouvements révolutionnaires).

Activités d'apprentissages prévues et méthodes d'enseignement :
L'UE met en œuvre trois méthodes d'enseignement :

1) Les étudiant-e-s seront amené-e-s à lire de manière approfondie l'ouvrage A History of Digital Media (Routledge, 2018). Cette lecture se fait d'abord de manière individuelle. Ensuite, lors des séances de cours, les étudiant-e-s, en petits groupes (renouvelés pour chaque chapitre du livre), s'entraident pour répondre collectivement à une série de questions (guide de lecture fourni préalablement) visant à structurer leur compréhension des chapitres. Ils-elles peuvent utiliser librement les ressources disponibles sur internet (les cours se font dans une salle informatique). Moodle sera utilisé pour partager ces ressources à l'échelle de la classe dans son ensemble. Une partie de l'examen portera sur les questions du guide de lecture.

2) Lors des séances de cours et pour les différents chapitres de l'ouvrage, les étudiant-e-s seront également invité-e-s à répondre ensemble, en petits groupes, à la question suivante : « Quels éclairages le livre apporte-t-il sur mon environnement et mes pratiques de communication numérique ? » Il s'agit ici de mobiliser les notions abordées dans le livre afin d'adopter une attitude réflexive et critique sur le paysage médiatique actuel, en considérant à la fois les continuités et les changements dans les environnements et les pratiques.

3) Enfin, les étudiant-e-s disposeront d'un syllabus fournissant un ensemble de repères socio-historiques sur les médias analogiques (presse, cinéma et radio-télévision avant leur transformation numérique). Les étudiant-e-s seront amené-e-s à lire et à travailler ce syllabus de manière autonome, selon un « parcours » organisé par l'enseignant. Des moments seront toutefois prévus lors des séances de cours pour répondre aux questions éventuelles. Une partie de l'examen portera sur cette matière.

La charge de travail pour les étudiant-e-s se répartit comme suit : lecture approfondie de l'ouvrage = 2 crédits, lecture approfondie du syllabus = 1 crédit, participation aux séances de cours = 1 crédit, préparation à l'examen = 1 crédit.

L'UE de Socio-histoire des médias n'inclut donc aucun cours ex cathedra à proprement parler. Elle mise sur le fait que les étudiant-e-s travaillent les supports de cours de leur côté puis profitent des séances de cours pour résoudre les problèmes, poser leurs questions, discuter les sujets traités et élaborer collectivement une connaissance de « la matière ». La participation active des étudiant-e-s (qui ne se limite pas aux seules séances de cours) est donc une condition indispensable au bon déroulement de l'UE et à la réussite de celle-ci.



Méthodes d'évaluation :
L'évaluation en première session comprend deux volets :
1) un examen écrit dont la première partie (30% de la note finale) porte sur la socio-histoire des médias analogiques (cf. le syllabus) et la deuxième partie (50% de la note finale) sur la socio-histoire des médias numériques (cf. le livre), plus précisément les questions du guide de lecture qui auront été travaillées lors des séances de cours. Pour cette deuxième partie, les étudiant-e-s peuvent disposer de leur livre pendant l'examen. .
2) la présentation des éclairages que le livre apporte sur notre environnement et nos pratiques de communication numérique. Les critères exacts d'évaluation seront précisés en temps voulu. Ces prestations font l'objet d'une note collective et interviennent pour 20% de la note finale.

La seconde session s'organise comme suit :
- en cas d'échec à l'examen et de réussite aux présentations, la note relative à celles-ci est conservée et l'étudiant-e doit représenter l'examen (les deux parties) ;
- en cas d'échec à l'examen et d'échec aux présentations, l'étudiant-e doit représenter les deux volets de l'évaluation, les présentations étant remplacées par un travail écrit individuel.
- en cas de réussite à l'examen et d'échec aux présentations, l'étudiant-e doit refaire celles-ci sous la forme d'un travail écrit individuel. Il-elle PEUT représenter l'examen (mais la nouvelle note écrase l'ancienne).



Bibliographie :
Outre le syllabus, l'ouvrage suivant fait partie des supports de cours obligatoires :

Balbi, G., et Magaudda, P., A History of Digital Media. An Intermedia and Global Perspective, Londres et New York, Routledge, 2018.

Bibliographie indicative :

Barbier, F., et Bertho-Lavenir,C., Histoire des médias de Diderot à Internet, Paris, Armand Colin, 1996.
Campé, R., Dumont, M., et Jespers, J.-J., Radioscopie de la presse belge, Verviers, Marabout, 1975.
Casetti, F., et Odin, R., « De la paléo- à la néo-télévision », in Communications, n°51, 1990, pp.9-26.
De Bens, E., « La presse au temps de l'occupation de la Belgique (1940-1944) », in Revue d'Histoire de la Deuxième Guerre Mondiale, n°80, 1970, pp.1-28.
Eisenstein, E. L., La Révolution de l'imprimé à l'aube de l'Europe moderne, Paris, La Découverte, 1991.
Flichy, P. Une histoire de la communication moderne. Espace public et vie privée, Paris, La Découverte, 1997.
Flichy, P., L'imaginaire d'Internet, Paris, La Découverte, 2001.
Jeanneney, J.-N., Une histoire des médias des origines à nos jours, Paris, Seuil, 1996.
Noiriel, G., Introduction à la socio-histoire, Paris, La Découverte, 2006.
Thoveron, G., Histoire des médias, Paris, Seuil, 1997.
Van den Dungen, P., Milieux de presse et journalistes en Belgique (1828-1914), Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2005.