Université Saint-Louis - Bruxelles
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Liola de Furstenberg | Parcours d'anciens |

 

Indépendante, engagée et enthousiaste.

Trois adjectifs qui décrivent parfaitement Liola de Furstenberg.

 

Liola a 26 ans et est juriste. Elle a quitté notre université en 2009 avec, en poche, son diplôme de bachelière en droit. Elle a suivi son master à l’Université catholique de Louvain. Toujours à Louvain-la-Neuve, elle a complété sa formation par un Certificat interdisciplinaire en droit de l’enfant.

 

Saint-Louis se souvient particulièrement d’elle, puisqu’en plus d’être une étudiante motivée, elle répondait toujours présente quand le service Com’ avait besoin d’aide.

 

Bref, nous sommes ravis d’avoir de ses nouvelles et de vous détailler son parcours …

 

Pourquoi avoir choisi Saint-Louis pour votre premier cycle ?

Parce que c’est à Bruxelles, mais aussi pour son ambiance à taille humaine et la qualité de son enseignement.

 

Quels étaient vos rêves ou aspirations en commençant les études que vous avez choisies ?

Devenir avocate. Mais j’ai eu plusieurs moments de doute durant mon cursus. Comme beaucoup d’autres étudiants, je me disais que je n’étais sûrement pas faite pour cela et sans vraiment avoir une matière de prédilection, je me sentais un peu perdue.

En y repensant, je me rends compte qu’on ne nous a pas donné beaucoup d’informations sur le métier d’avocat tout au long de nos études.

 

Qu’avez-vous retenu de vos études à Saint-Louis ?

J’ai eu la chance de faire partie de la dernière promotion à avoir pu assister aux cours des Professeurs Mahieu, de Theux, Hanard, Florence, Dillens et Cauchies. Chacun de ces professeurs m’a marquée. Que ce soit par leur expérience de terrain (Monsieur Mahieu), leurs exigences (Madame Dillens et Monsieur Cauchies), leur charisme (Monsieur Florence), leur excentricité parfois, aussi (Monsieur Hanard).

 

Aux côtés de ces illustres professeurs, se trouvait une équipe d’assistants hyper-motivés nous transmettant, lors des monitorats, cette matière complexe.

 

Et sur le plan extra-académique ?

Je retiens bien évidemment sa taille humaine au cœur de la ville. En sortant de rhéto, je recherchais une université bien organisée, où je me sente entourée. Ensuite, j’ai trouvé cela intéressant de suivre un cursus universitaire au sein de deux universités différentes (commencer par Saint-Louis puis aller à l’UCL ou l’ULB pour son master).

 

Si vous deviez recommander Saint-Louis à de futurs étudiants, sur quoi mettriez-vous l’accent ?

Sa formation multilingue

Sa bonne organisation (horaires des cours, administration, secrétariat, etc)

Son campus où il est facile de s’y retrouver

Ses nouveaux bâtiments

 

Quel a été votre parcours professionnel entre la fin de vos études et votre emploi actuel ?

En terminant mes études à l’UCL, j’ai tout de suite pensé au Barreau. Cependant, j’étais partagée entre trouver au plus vite un maître de stage et prendre du temps pour quelque chose de différent mais toujours en lien avec le droit. Je pensais au secteur associatif… J’étais un peu perdue car c’était bien loin de ce que j’avais vu aux cours.

 

J’ai pris contact avec le mouvement ATD Quart-Monde qui travaille auprès des plus exclus de la société belge. J’ai compris qu’après 5 ans à l’université, je voulais me confronter à certaines réalités sociales qui m’étaient encore inconnues et que le droit serait un outil pour y arriver. J’ai alors intégré l’association et me suis occupée des questions relatives au placement d’enfant, au cœur du droit de la famille et de la jeunesse. J’ai rencontré de nombreuses familles ayant vécu l’expérience du placement de leur enfant. J’ai récolté leur témoignage et les ai suivies dans leurs diverses démarches.

 

ATD Quart-Monde poursuit également un travail de lobbying auprès des institutions européennes dans le combat pour l’accès au droit des plus pauvres et au sein de l’Union européenne tout entière. Nous organisions des colloques et table-rondes auxquelles participaient les délégations de chaque pays européen du mouvement. Ce fut un travail très enrichissant.

 

J’y ai aussi rencontré de nombreux avocats travaillant dans des matières comme le droit des étrangers ou le droit social (contentieux cpas).

 

Après une année de travail dans le secteur associatif, j’ai décidé de commencer mon stage au Barreau de Bruxelles afin d’assister chaque client dans son combat pour un accès effectif aux droits, et ce, de manière plus concrète qu’au sein d’une association.

 

Quelle est votre profession actuelle ? Pouvez-vous décrire votre fonction en quelques lignes ?

Je suis avocate en troisième année de stage au Barreau de Bruxelles. Je travaille essentiellement en droit des étrangers, en aide sociale et en droit familial.

 

Je coordonne une permanence juridique décentralisée du Bureau d’aide juridique de Bruxelles : « Droits sans toît». C’est un très beau projet qui rassemble une vingtaine d’avocats volontaires et qui offre une permanence juridique gratuite tous les jeudis soirs à la Gare centrale de Bruxelles.

 

Je suis également bénévole au sein de l’asbl NATIVITAS en tenant des permanences juridiques.

 

Quelles qualités acquises au cours de vos études à Saint-Louis vous servent dans votre vie professionnelle actuelle ?

La première chose qu’on apprend en commençant des études de droit, et en suivant le cours de méthodologie juridique, c’est de travailler avec méthode, logique et structure. Ces qualités-là me servent tous les jours dans mon métier d’avocat !

 

MAB

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