Université Saint-Louis - Bruxelles
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Quelle politique migratoire pour la gauche ?


Publié le 26 février 2019


Le 28 février, la question migratoire sera abordée à Saint-Louis avec des personnalités politiques telles que Zoé Genot du parti Ecolo, Julie Fernandez Fernandez du PS, Max Vancauwenberge du PTB, et Sotieta Ngo de l’asbl CIRé.
Cette question a toujours représenté une source de tension pour le mouvement ouvrier, tiraillé entre volonté de protéger la main d’œuvre nationale et nécessité de défendre les nouveaux arrivants au nom de l’internationalisme prolétarien. En lui donnant une nouvelle centralité, la vague xénophobe qui frappe actuellement les démocraties libérales semble avoir accentué ce malaise.

Menacée électoralement par la montée de l’extrême droite, la gauche de gouvernement s’est largement alignée sur le consensus en faveur d’une gestion stricte de l’asile et des flux migratoires. Au sein de la gauche radicale, la création en 2018 du mouvement « Aufstehen» (« Debout ») par l’Allemande Sarah Wagenknecht, qui souhaite « en finir avec la bonne conscience de gauche sur la culture de l'accueil», a polarisé les débats, les accusations d’angélisme répondant à celles de trahison des valeurs progressistes.

La fin du drame humanitaire aux portes de l’Europe passe-t-elle par l’ouverture des frontières ? La lutte pour l’égalité implique-t-elle la régularisation de tous les sans-papiers ? Comment réagir aux tentatives de remettre en cause la forme moderne du droit d’asile ?

Afin de connaître les réponses des principaux partis de gauche à ces questions et d’identifier leur programme en matière migratoire pour le scrutin de mai 2019, le Réseau Interdisciplinarité et Société (RIS), Attac Bruxelles et la CIRé interpelleront publiquement leurs représentants au cours d’un débat électoral sans tabou.
 


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