Le dernier numéro de Brussels Studies propose une analyse originale sur la féminisation du sans-abrisme, réalisée par Marjorie Lelubre.

Celle-ci est chargée de recherche au Relais social de Charleroi et est en cours d’élaboration d’une thèse de sociologie aux Facultés universitaires Saint-Louis.

Marjorie Lelubre est déjà l’auteur de diverses publications sur le thème général de l’hébergement et du logement de personnes fragilisées, et, plus particulièrement, sur le sans-abrisme. Elle focalise aujourd’hui son étude sur le sans-abrisme féminin à Bruxelles.

L’article vise à cerner les particularités du parcours résidentiel féminin et aborde tous les aspects et évolutions du phénomène. Il révèle des réalités peu visibles ou peu connues du grand public.

Les informations de première ligne ont été puisées pour une bonne part auprès des deux principaux acteurs bruxellois de l’accueil, de la prise en charge et de l’hébergement d’urgence des sans-abri : le Samu social de Bruxelles et l’asbl Pierre d’Angle.

De précieuses données chiffrées ont également été recueillies auprès de « La Strada », organisme de coordination et d’observation, récemment apparu dans le paysage social bruxellois.

Des entretiens individuels avec des hommes et femmes sans-abri, ont, quant à eux, apporté un intéressant éclairage sur la réalité – et la complexité - de leur parcours et sur leurs motivations à faire appel ou non à l’aide sociale et à l’hébergement d’urgence.