Université Saint-Louis - Bruxelles
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Dépensières, les communes bruxelloises ?


Publié le 17 mai 2011


C'est la question que se sont posée trois chercheuses du Centre d'études régionales bruxelloises (CERB) des Facultés universitaires Saint-Louis, en proposant une analyse comparative des budgets des principales communes urbaines de Belgique.

Les communes bruxelloises sont-elles dépensières ? Depuis longtemps, la recherche a mis en évidence un sous-financement structurel de la Région bruxelloise. Ce constat peine pourtant à passer dans certains discours publics et est notamment contré par des affirmations relatives à une supposée mauvaise gestion de Bruxelles.

Dans ce contexte, trois économistes, Magali Verdonck, Michèle Taymans et Nathalie Van Droogenbroeck, ont menŽ une analyse approfondie des dŽpenses des communes dans le but de savoir ce qu'il en Žtait du supposŽ gaspillage des deniers publics. Pour ce faire, l'ensemble des communes bruxelloises a ŽtŽ comparŽ ˆ d'autres ensembles de communesȺ Anvers, Gand, Charleroi et Lige.

Ce qui en ressort est que les communes bruxelloises se distinguent, non par leur mauvaise gestion, mais bien par des caractŽristiques objectives. Il en dŽcoule une situation budgŽtaire particulirement dŽlicate et le fait que ces communes ne peuvent consacrer autant de moyens que leurs homologues aux subsides aux mŽnages et aux entreprises, ˆ l'aide sociale, ˆ la culture, ˆ l'Žducation populaire, au sport,ǼBR/>
L'image qui se dessine est celle de communes globalement bien gŽrŽes et Žconomes, mais dont la population souffre du sous-financement.