Université Saint-Louis - Bruxelles
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Alexiane Wyns | Parcours d'Anciens |

 

Alexiane Wyns, avocate, est passionnée par la culture chinoise. Avant d'entamer le programme bilingue en droit à Saint-Louis, elle a étudié un an à Pékin. Une sorte de rêve devenu réalité à cette époque, qu'elle tente de faire perdurer en gardant un lien étroit avec la culture chinoise dans sa profession à Bruxelles. Alexiane se décrit comme une idéaliste. Si elle ne réalise pas (encore) la totalité de ses rêves, elle se donne au moins les moyens de pouvoir les toucher du bout du doigt. Un luxe non ?

 

Quelques mots sur votre choix d'études supérieures ?

J’ai choisi de commencer mon cursus en droit à Saint-Louis principalement pour le programme bilingue. A l’époque, je rêvais d’aller étudier en Angleterre. L’encadrement pédagogique et la taille humaine des Facultés ont également guidé mon choix pour ces trois premières années, pour ensuite effectuer mon master à l'UCL, dont j'ai obtenu le diplôme en 2011.

 

Si je devais recommander Saint-Louis, je mettrais vraiment l’accent sur les programmes multilingues proposés par l'université. J’encourage vivement les futurs étudiants à poursuivre leurs études dans un programme bilingue ou trilingue. Maîtriser les langues à un niveau académique est un atout important lors de la recherche d’emploi. Cela apporte un autre point de vue sur les matières enseignées et ouvre la porte à d’autres horizons. En plus de la maîtrise de l'anglais, je considère avoir acquis à Saint-Louis une certaine rigueur et des qualités liées au travail en équipe. Des atouts également incontournables sur le marché du travail.

 

D'autres diplômes ou études complémentaires ?

Entre la fin de mes secondaires et mon entrée à l'université, j’ai suivi un certificat en langue et culture chinoises à l’Université Normale de Pékin pendant un an.

 

Pendant cette année, j’ai rencontré des étudiants du monde entier et j'ai vécu des expériences inoubliables. La première année de programme de bachelier m'a d'ailleurs beaucoup plu ensuite car j’ai pu mettre des concepts sur ces expériences et les intégrer davantage.

 

Quels étaient vos rêves ou aspirations en commençant les études que vous avez choisies ?

Lorsque j’ai commencé mes études de droit, je me projetais déjà comme avocate. Je rêvais d’un jour pouvoir allier ma passion pour la culture chinoise avec cette profession. Je rêvais aussi de pouvoir retourner en Chine et y travailler.

 

En parlant de travailler, quelques mots sur votre parcours professionnel depuis la fin de vos études ?

Après mes études de droit, j’ai commencé mon stage d’avocat au Barreau de Bruxelles au sein d’un cabinet de niche spécialisé dans les affaires avec la Chine. Pendant ce stage, j’ai eu l’occasion de conseiller des entreprises chinoises actives en Belgique, ainsi que des clients belges faisant des affaires en Chine. J’ai également eu l'opportunité d’aller travailler dans le cabinet établi à Pékin à plusieurs reprises. Mon stage au Barreau a été une expérience très enrichissante en savoirs, en apprentissages et en rencontres.

 

Le point fort de mon stage est que j’ai pu pratiquer différentes matières juridiques et développer des compétences variées nécessaires à un avocat, tant au niveau juridique, qu’au niveau relationnel et de la gestion. J’ai pu me faire une idée des matières qui me plaisaient réellement et de celles qui m’intéressaient moins.

 

Le côté un peu frustrant a été de me rendre compte qu’avec un diplôme de droit belge, il n’était pas si facile d’être avocate en Chine ! Suite à ce constat, j’ai décidé de me spécialiser en droit des sociétés et de poursuivre ma carrière d’avocate en Belgique tout en gardant une dimension internationale. J’ai eu l’opportunité d’intégrer le département corporate du cabinet international Osborne Clarke. Au quotidien, mon travail consistait à conseiller des entreprises internationales présentes en Belgique. En parallèle, je continuais à garder ce lien étroit avec la Chine puisque je participais à certains projets avec mes collègues de Hong Kong et Shanghai.

 

Enfin, tout récemment, j’ai décidé de créer mon propre cabinet car j’aspirais à une indépendance complète et à développer ma clientèle personnelle. Outre la pratique du droit belge, je mets ma connaissance de la culture chinoise au service de cabinets d’avocats et d’entreprises qui sont impliqués dans des négociations avec une société chinoise afin de faciliter la conclusion d’un accord.

 

Propos recueillis par EF

 

Link@lumni n°13 - Eté 2016

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