Portrait de Nicolas Arens,

doctorant, aspirant chercheur F.R.S.-FNRS

Pour vous représenter Nicolas Arens, ce jeune chercheur en études européennes, imaginez un archer. Dont l'arc représenterait son ouverture sur le monde. La flèche, son approche philosophique. La cible, la liberté. Nicolas est plein de choses. Un philosophe qui se penche sur la question de l'Europe et de la démocratie. Un voyageur qui recherche le sens en s'ouvrant au monde qui l'entoure. Un doctorant qui aime la liberté de penser et de réfléchir qui lui est offerte. Pourquoi l’image d’un archer ? Parce que c’est le sport (l’art) qu’il a pratiqué de longues années dans son (plus) jeune temps, pardi !

Originaire de Bierges, Nicolas sort de rhéto avec l'envie, voire le besoin, de faire des études porteuses de sens. La philosophie, parmi d'autres pistes telles que la psychologie ou la géographie, lui apparaît alors comme la voie la plus complète pour aborder les grandes questions de notre existence.

Après ses trois années de bachelier à l'UCL, il entame son master, en mode "Erasmus Mundus", qui lui permet de s'"exporter" trois semestres à l'étranger. L’un à Toulouse, où il vivra une expérience marquée par des grèves, des manifestations, et des cours donnés en secret dans des arrière-salles de librairies. Un semestre à Memphis qui lui permettra d'être témoin en direct et sur place de la première élection d'Obama et des débuts de la crise financière. Et enfin, son dernier semestre à Prague. Un choix réfléchi. C’est en effet la ville de l'auteur et phénoménologue tchèque, Patočka, qui inspirera Nicolas dans sa réflexion sur la liberté philosophique et l'Europe lors de la rédaction de son mémoire.

Afin d’enrichir son parcours, le jeune chercheur entame ensuite un master en études européennes. L'occasion pour lui d'aborder autrement l'Europe, suivant une approche plus concrète. Une occasion également de repartir un semestre, à Cologne cette fois. Il se focalise alors sur Tocqueville, philosophe politique du 19e siècle, et sa conception de la démocratie. Il s'en inspirera pour son mémoire, et fera de ce sujet le thème principal de sa thèse quelques années plus tard.

Quelques années plus tard car, en parallèle à son deuxième master, Nicolas réussit également l'agrégation et commence alors sa vie professionnelle en tant que professeur dans l'enseignement secondaire. Sa soif d'apprendre le mène à Paris, dans un rôle d'assistant à la Représentation permanente en France de la Commission Européenne. Un bout de chemin au sein d'une ONG, et un autre chez les fédéralistes européens plus tard, c'est en juin 2014 que son projet de thèse, défendu avec le soutien incontournable de Florence Delmotte, est accepté. Il devient alors aspirant F.S.R.-FNRS en septembre 2014 à Saint-Louis.

La pratique de l'arc-à-flèche lui a appris la maîtrise. Savoir viser sans trembler. Quelle que soit la cible à atteindre, Nicolas semble en effet viser assez juste. Parmi ses projets aboutis : un premier article publié dans la Revue Interdisciplinaire d’Etudes Juridiques (RIEJ), qui s’intitule « La démocratie tocquevillienne. Un parcours dialectique », et une Summer School à Cracovie sur la démocratie et l’Union Européenne. Mais aussi dans d’autres projets plus personnels qui ne tarderont pas à se concrétiser : un voyage en Norvège pour profiter de la nature, la solitude et la liberté, et la recherche d’une maison avec sa compagne.

A la phrase "Que cherchez-vous sans jamais le trouver ?", on serait tenté de répondre à sa place, "une certaine forme de liberté". Cette notion semble omniprésente chez ce chercheur de sens. Oui mais pas n'importe quelle liberté. Celle qui permet de sortir du cadre et d’explorer le monde et les relations humaines. C’est plutôt réussi pour ce jeune chercheur au parcours déjà très varié, non ?

Plus d'infos ? Nicolas en quelques dates.

EF