Présentiel, premier quadrimestre, 30 heures de théorie.

Premier quadrimestre
le mardi de 10:45 à 12:45 au 119 Marais 3200

Les cours et les séances de séminaire se déroulent en français. Les textes vus au séminaire sont en français. Pour le travail écrit de problématisation, il se peut que les étudiant.e.s aient à travailler sur des textes en anglais, en fonction de leur question de recherche ou des ressources documentaires disponibles.

) Familiariser les étudiant.e.s aux principaux cadres théoriques et conceptuels des études d'usage et de réception, tant du côté des traditions francophones qu'anglophones, y compris dans leurs développements récents liés aux médias numériques.
2) Permettre aux étudiant.e.s de renforcer leurs compétences de lecture et de compréhension de textes scientifiques sur la communication et les médias.
3) Former les étudiant.e.s à un travail de problématisation qui répond aux exigences et aux méthodes des sciences sociales.

Pour le programme de Bachelier en information et communication :

Pour le programme de Bachelier en sciences politiques, orientation générale :

Pour le programme de Bachelier en sociologie et anthropologie :

Aucun

L'UE approfondit une série de cadres théoriques et conceptuels des études d'usage et des études de réception, y compris dans leurs développements récents liés aux médias numériques. Sont abordés les objets, approches ou problématiques suivants :
- le déterminisme technique et les études d'impact
- les grandes approches de l'usage
- TIC et sociabilité (communautés virtuelles, réseaux socionumériques…)
- la fracture numérique (digital divide) et les compétences médiatiques et numériques (media literacy, digital literacy)
- la réception des médias : Screen Theory et Cultural Studies
- le public actif : la réception comme résistance, le genre comme contrat texte-lecteur, la lecture critique…
- les communautés de fans (fan studies)
- la réception des médias et le rôle des positions sociales et culturelles
- les « usages sociaux » des médias (dans la sphère domestique, dans la sociabilité ordinaire)
- les usages des médias et la production identitaire (y compris, par exemple, les identités de genre)
- la réception politique des médias (avec des ouvertures du côté des travaux en sociologie et en sciences politiques sur la citoyenneté, la participation, l'opinion publique et la construction des problèmes publics)

L'UE articule deux dispositifs d'enseignement : un cours magistral et un séminaire.

Lors du cours magistral, l'enseignant expose la matière à l'aide d'un support visuel. Plusieurs activités de discussion ou d'application de la matière sont prévues. Certains des textes scientifiques sur lesquels s'appuie le cours magistral sont approfondis, par les étudiant.e.s, dans le cadre des séances de séminaire (voir ci-dessous).

Pour le séminaire, les étudiant.e.s sont réparti.e.s en sous-groupes de travail de 3 ou 4 personnes. Le séminaire articule les volets suivants :
- la lecture approfondie de textes scientifiques, aidée par un guide de lecture et suivie d'une discussion en séance. Ces textes font partie de la matière.
- l'élaboration d'un travail de problématisation d'une question de recherche sur la réception ou l'usage des médias ou des technologies de communication (à déterminer par le sous-groupe). Le travail écrit en cours de préparation fait l'objet d'une présentation orale par le sous-groupe suivie par une discussion avec la classe.

Comme supports de cours, les étudiant.e.s disposent d'une copie des slides des cours ex cathedra et d'un portefeuille de lecture reprenant les textes obligatoires travaillés dans le cadre du séminaire. L'UE est présente sur Moodle.

L'évaluation de l'UE comprend les volets suivants :
- un examen écrit individuel sur le cours magistral et les textes vus au séminaire. Cet examen compte pour 60% de la note finale. Les questions sur les textes sont puisées dans les guides de lecture et les étudiant.e.s peuvent disposer des textes (sans annotation, uniquement surlignés) pendant l'examen.
- un travail de problématisation d'une question de recherche réalisé en sous-groupe. Ce travail compte pour 40% de la note finale selon la répartition suivante : 3/4 des points pour le travail écrit et 1/4 des points pour la présentation orale. L'évaluation de la présentation orale porte sur les aspects formels et communicationels de l'exposé, pas sur le fond.

Pour que les crédits de l'UE puissent être validés, il faut que LES DEUX volets de l'évaluation soient réussis (minimum 10/20). Dans ce cas, l'étudiant.e. se voit attribuer la note finale en prenant en compte la pondération expliquée ci-dessus. Si au moins un des volets de l'UE n'est pas réussi, l'étudiant.e. se voit attribuer la note du volet le moins bien réussi.

En seconde session, l'étudiant.e. DOIT représenter le ou les volets en échec. L'étudiant.e PEUT également représenter le volet réussi, afin d'améliorer sa note ; il faut toutefois noter que cette nouvelle note « écrase » la précédente, même s'il s'agit d'un échec. Dans le cas où un.e étudiant.e. échoue à au moins un des volets de l'évaluation en seconde session, la note finale attribuée sera celle du volet le moins bien réussi.

Il y a une prise de présence à chaque séance de séminaire. L'étudiant-e qui est absent-e de façon non justifiée à plus de deux séances de séminaire obtient la note de 0/20 à l'ensemble de l'UE en janvier. La présence au séminaire n'est pas prise en compte pour les sessions de juin et de septembre.

Bibliographie indicative :
- Bilandzic, H., Patriarche, G. et Traudt, P. J. (eds) (2012), The Social Use of Media: Cultural and Social Scientific Perspectives on Audience Research, Bristol, Intellect.
- Carpentier, N., Schrøder, K.C., et Hallett, L. (dir.) (2014), Audience Transformations. Shifting Audience Positions in Late Modernity, New York, Routledge.
- Certeau, M. de (1990), L'invention du quotidien. 1. Arts de faire, Paris, Gallimard.
- Dayan, D. (dossier coord. par) (1993), « A la recherche du public. Réception, télévision, médias », Hermès, n°11/12.
- Glevarec, H., Macé, E. et Maigret, E. (dir.) (2008), Cultural Studies. Anthologie, Paris, Armand Colin/INA.
- Jauréguiberry, F., et Proux, S. (2011), Usages et enjeux des technologies de communication, Toulouse, Toulouse, Érès.
- Jenkins, H. (1992), Textual Poachers. Television Fans & Participatory Culture, New York & Londres, Routledge.
- Le Grignou, B. (2003), Du côté du public. Usages et réceptions de la télévision, Paris, Economica.
- Livingstone, S. et Lunt, P. (1993), Talk on television. Audience participation and public debate, Londres, Routledge.
- Lohisse, J., avec la collab. de Patriarche, G., et Klein, A. (2009), La communication. De la transmission à la relation, 4ème éd., Bruxelles, De Boeck.
- Lull, J. (1980), « The social uses of television », Human Communication Research, 1980, vol. 6, n°3, p.197-209.
- Morley D. (1992), Television, Audiences and Cultural Studies, Londres, Routledge.
- Pasquier, D. (1999), La culture des sentiments. L'expérience télévisuelle des adolescents, Paris, Maison des sciences de l'homme.
- Patriarche, G., et Dufrasne, M. (2014), « Penser la diversité des pratiques médiatiques. Le réseau comme catégorie conceptuelle pour la recherche sur les audiences et les publics », Réseaux, n°187, pp.197-234.
- Schrøder, K. C. (1994), « Audience semiotics, interpretive communities and ‘the ethnographic turn' in media research », Media, Culture & Society, vol.16, pp.337-347.
- Zoonen, L. van (2005), Entertaining the citizen. When politics and popular culture converge, Lanham, Rowman & Littlefield.

Présentiel, premier quadrimestre, 30h de théorie et 15h de séminaire