Université Saint-Louis - Bruxelles
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COMU1210 - Communication, culture et interactions sociales



Crédits : 5

Professeur :
Assistant :
Mode d'enseignement :
Présentiel, deuxième quadrimestre, 30 heures de théorie.

Horaire :
Second quadrimestre
le mardi de 13:30 à 15:30 au 119 Marais 2200

Langues d'enseignement :
Français


Objectifs d'apprentissage :
1) Se familiariser avec différentes approches de la communication (ou du discours) qui interrogent les relations entre celle-ci (ou celui-ci) et la culture, les identités et les interactions sociales.
2) Amener les étudiant.e.s à décrypter le rôle (ou la place) de la culture dans les situations de communication.
3) Sensibiliser les étudiant.e.s au rôle de la communication (ou du discours) dans la production ou la transformation des identités et des relations sociales (y compris les relations de pouvoir)
4) Former les étudiant.e.s à la pratique de l'écriture scientifique selon les exigences et les méthodes des sciences humaines et sociales.


Prérequis :
Pour le programme de Bachelier en information et communication :

Pour le programme de Bachelier en langues et lettres françaises et romanes, orientation générale :

Pour le programme de Bachelier en philosophie :

Pour le programme de Bachelier en sciences politiques, orientation générale :

Pour le programme de Bachelier en sociologie et anthropologie :


Corequis :
Aucun

Contenu de l'activité :
L'UE approfondit un ensemble de champs ou d'approches qui interrogent les relations entre communication et culture, ou entre communication et interaction sociale (étant entendu que certaines approches mettent un point d'honneur à lier les deux questions).

L'UE aborde trois grandes parties
- l'analyse du discours, en particulier la critical discourse analysis ;
- l'approche systémique de l'Ecole de Palo Alto (ou « pragmatique de la communication ») ;
- l'anthropologie de la communication (y compris différents courants qui, du côté de la sociologie, de l'anthropologie ou de la sociolinguistique, ont largement contribué à son développement, en particulier l'interactionnisme symbolique, la proxémique et l'ethnographie de la communication).

Les objets concrets abordés dans cette UE sont variés : communication interpersonnelle, communication non verbale, communication organisationnelle, communication interculturelle, communication numérique…



Activités d'apprentissages prévues et méthodes d'enseignement :
Dans le cadre du cours magistral, l'enseignant expose les aspects théoriques et méthodologiques de la matière à l'aide d'un support visuel. Ces aspects sont également travaillés à l'aide de cas concrets, à titre d'illustrations ou d'exercices d'application réalisés collectivement en séance, et dont l'objectif est de favoriser une appropriation de la matière par les étudiant.e.s.

En outre, les étudiant.e.s sont amené.e.s à produire un research paper individuel (environ 25000 signes, soit environ 10 pages en interligne 1,5) qui témoigne de leur capacité à mobiliser à bon escient la matière vue au cours dans le cadre d'une « mini-recherche » originale (cf. la visée d'appropriation de la matière, qui est au cœur de cette activité) et dont ils/elles rendent compte dans leur paper, selon les exigences de fond et de forme attendues pour ce type de production académique. Le research paper relèvera de l'analyse critique du discours (à charge pour les étudiant.e.s de définir plus précisément leur problématique, avec l'appui de l'assistant chargé d'encadrer cette activité).



Méthodes d'évaluation :
L'évaluation de l'UE comprend deux volets dont le poids dans la note globale est lié au nombre de crédits dévolus à chaque volet :
- un examen écrit (évaluation par l'enseignant), 60% de la note globale
- le research paper (évaluation par l'assistant), 40% de la note globale

Pour que les crédits de l'UE puissent être validés, il faut que chacun des volets de l'évaluation soit réussi (minimum 10/20). Dans ce cas, l'étudiant.e. se voit attribuer la note finale en prenant en compte la pondération expliquée ci-dessus. Si au moins un des volets de l'UE n'est pas réussi, l'étudiant.e. se voit attribuer la note du volet le moins bien réussi. L'étudiant.e. doit donc représenter, en seconde session, le ou les volets en échec. Dans le cas où un.e étudiant.e. échoue à au moins un des volets en seconde session, la note finale attribuée sera celle du volet le moins bien réussi.


Bibliographie :
Bibliographie indicative :
- Cuche, D. (2010), La notion de culture dans les sciences sociales, Paris, La Découverte.
- Derèze, G., et Reyniers, A. (2014), Anthropologie des systèmes de communication, Bruxelles, De Boeck Supérieur.
- Fairclough, N. (1992), Discourse and Social Change, Cambridge, Polity Press.
- Goffman, E. (1967), Interaction Ritual. Essays on Face-to-Face Behavior, New Yprk, Anchor Books.
- Goffman, E. (1973), La mise en scène de la vie quotidienne. 1. La présentation de soi, Paris, Les Editions de Minuit.
- Hall, E. T. (1971), La dimension cachée, Paris, Seuil.
- Hymes, D. (1986), « Models of the Interaction of Language and Social Life », in Gumperz, J., et Hymes, D. (dir.), Directions in Sociolinguistics. The Ethnography of Communication, Oxford/New-York, Basil Blackwell, pp.35-71.
- Hymes, D. (1991), Vers la compétence de communication, Paris, Le Editions Didier.
- Jørgensen, M. et Phillips, L. (2002), Discourse Analysis as Theory and Method, Londres, Sage.
- Lohisse, J., avec la collab. de Patriarche, G., et Klein, A. (2009), La communication. De la transmission à la relation, 4ème éd., Bruxelles, De Boeck.
- Machin, D., et Mayr, A. (2012), How To Do Critical Discourse Analysis. A Multimodal Introduction, Londres, Sage.
- Watzlawick, P. Helmick Beavin, J., et Jackson Don D. (1972), Une logique de la communication, Paris, Seuil.
- Winkin, Y. (2001), Anthropologie de la communication. De la théorie au terrain, Paris, Seuil.
- Winkin, Y. (1981) (textes recueillis et présentés par), La Nouvelle Communication, Paris, Seuil.